4ème de couverture :
Blessée par l'infidélité de son mari, Ruriko décide de disparaître. Elle quitte Tokyo et se réfugie dans un chalet en pleine forêt où elle tente de retrouver sa sérénité. Ruriko est calligraphe. Non loin, dans un autre chalet, s'est installé Nitta, un ancien pianiste de renom devenu facteur de clavecins, un homme habité par un calme particulier qui semble absorber les sons des instruments qu'il fabrique. Bien qu'assisté chaque jour dans son ouvrage minutieux par une jeune femme prénommée Kaoru, il vit seul avec un vieux chien aveugle et sourd. Invitée en ces lieux par Kaoru, la calligraphe observe et s'interroge sur la relation du facteur et de son aide. Ainsi elle apprend que Nitta ne peut plus jouer en présence d'autrui, que seule persiste en lui la capacité de vivre avec des sons invisibles. Mais, un matin, la calligraphe surprend Nitta installé au clavecin jouant "Les Tendres Plaintes" pour Kaoru.
Écrites en 1996, "Les Tendres Plaintes" contiennent tous les éléments révélateurs de la personnalité littéraire de Yoko Ogawa. Le regard porté sur la nature, sur ses sonorités, l'intensité de ses nuits, l'indicible solitude des êtres et leurs relations fugitives donnent à cette histoire une étrange résonance : celle qui prend source au coeur de l'inconscient.

J'ai eu un peu de mal à terminer ce livre. Est-ce dû à la syntaxe ou à la traduction ou tout simplement l'histoire qui ne m'a pas emballé ? Je dirais un peu des trois. En général j'aime bien les auteurs Japonais...
Ce roman avec Nitta, facteur de clavecin, tire son histoire de "Les tendres plaintes" du compositeur français Jean-Philippe Rameau (1683/1764).

" Il m'avait répété plusieurs fois qu'il était fatigué. Il me semble que nous avons eu une courte conversation. Après avoir échangé sans y penser des paroles banales, quand je m'étais aperçue de ce qui se passait, c'était trop tard, on ne pouvait déjà plus revenir en arrière.
C'est toujours ainsi. Alors qu'en réalité nous voudrions nous retrouver l'un près de l'autre en souriant, par manque de prudence nous finissons par nous perdre au fond d'une grotte obscure. Là, c'est humide et froid, on ne voit pas la sortie. J'ai beau me demander avec regret si l'imprudence que j'ai commise est aussi impardonnable que cela, je ne peux absolument rien faire."

Bonne lecture !

La lecture met en ébullition, dissipe la sécheresse, active les facultés, déchrysalide l'intelligence et met en liberté l'imagination. Antoine Albalat

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard


Bienvenue dans le monde du BookCrossing !

Merci d'avoir emporter ce livre ! Merci de laisser un commentaire (ou Journal Entry) ici pour m'indiquer qu'il a bien été trouvé.

Vous pouvez décider de rester anonyme ou nous rejoindre (c'est gratuit). Vous ne serez connu qu'au travers de votre pseudo (votre adresse mail n'est jamais dévoilée) et vous pourrez suivre le voyage du livre.

J'espère que vous l'apprécierez ! Quand vous aurez fini de le lire (si vous décidez de le lire) merci de laisser un nouveau commentaire pour me donner vos impressions et ce que vous aurez décidé d'en faire : le garder ou le relâcher !

Un de mes auteurs japonais préférés. Merci améthyste!

A l'occasion de notre rencontre mensuelle.

Ce sera mon premier roman de Yoko 'Ogawa.
J'ai lu "la mer" des nouvelles que j'avais bien aimées, il me semble.
Merci améthyste et Nodame pour ce partage et à une prochaine rencontre au Troc' ! Peut-être en décembre ?

Sur la table du meet-up... et déjà dans le sac de Tamsine ! Bonne lecture à toi !

pris au meet-up. Il était sur ma liste des livres à lire un jour

j'ai du faire une pause dans la lecture au milieu du livre car je saturais un peu d'entendre parler de clavecins mais l'ensemble est , comme toujours, d'une grande sensibilité et délicatesse.

J'étais partie pour le relâcher à la gare, mais en passant devant le square St Jean, je me suis dit qu'il serait aussi bien dans la boîte à livres.