Un sac de billes
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Absolument tendre et bouleversant. La Shoah vécue par les frères Joffo, enfants à l'époque. Un récit vrai. Pas de fiction.
Journal Entry 3 by 
Qalaat
at -- Por correo, entregado en mano/ by mail, in person--, Madrid Spain on Sunday, October 29, 2017
Qalaat at -- Por correo, entregado en mano/ by mail, in person--, Madrid Spain on Sunday, October 29, 2017
Released 6 yrs ago (10/30/2017 UTC) at -- Por correo, entregado en mano/ by mail, in person--, Madrid Spain
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Pour Litrajunkie, en Allemagne. Je l'ai trouvé sur sa liste de souhaits, je viens de le lire et vraiment, ce livre mérite commencer un looong voyage. Bonne lecture!.
Atterrissage réussi ! J'ai déjà vu le film et ce livre figurait sur ma liste de souhaits depuis 2017-08-21. Merci beaucoup pour le RABCK, les beaux signets, le recueil des timbres postales et ton gentil message.
Livre important : Joseph Joffo raconte son odyssée en fuyant la barbarie nazie. Les jeunes frères Joffo affrontent un tas de défis et dangers : la froide (en sens littéral et figurative), la dénonciation, le faim, l’épuisement, la Gestapo, l’arrestation, l’interrogatoire, les transports publics en désordre… Grâce à leur courage, leur richesse en idées, leur bonne fortune et leur chutzpah, ils aboutissent à s’échapper.
À lire et à relire, pour protéger notre liberté et afin de se méfier du racisme d’aujourd’hui.
Citations marquantes
• Quand on a ça [NDLR : l'étoile jaune], il n'y a plus grand-chose que l'on peut faire : on n'entre plus dans les cinémas, ni dans les trains, peut-être qu'on n'aura plus le droit de jouer aux billes non plus, peut-être aussi qu'on n'aura plus le droit d'aller à l'école. Ça serait pas mal comme loi raciale, ça. (p. 24)
• Il faut toujours se méfier : le moment où l'on croit être victorieux est toujours l'instant le plus dangereux. (p. 95)
• Tout le monde se connaît, chacun a des soupçons, on ne parle plus que de ça ici... Quand je croise l'instituteur, il dit que c'est la vieille du bas bourg qui espionne tout de sa fenêtre, pour nos voisins ce serait justement l'instituteur qui a une photo de Pétain dans sa salle à manger, d'autres prétendent que c'est le père Viaque qui est un ancien croix de feu et a donné son cuivre aux Allemands, ça devient infernal, chacun suspecte l'autre. J'étais à l'épicerie hier et plus personne ne se parle, il y a des clins d'œil à la dérobée. Il paraît que lorsqu'on dénonce la Gestapo donne de l'argent alors personne n'ose plus acheter de peur d'avoir l'air de dépenser davantage, mais alors les soupçons tombent justement sur celui qui n'achète plus... C'est un cercle vicieux. (p. 220)
• Si Rosette [NDLR : la sœur ainée de l'auteur] avait fait l'expérience de l'arrestation, elle saurait qu'en présence d'un danger, si minime soit-il, il faut fuir, ne pas perdre la moindre seconde, un dixième, un centième suffit qui sépare la vie de la mort, la prison de la liberté. (p. 223)
• Peut-être ai-je cru jusq'à présent me sortir indemne de cette guerre, mais c'est peut-être cela l'erreur. Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être... Peut-être suis-je déjà trop dur, trop méchant, quand ils ont arrêteé papa, je n'ai même pas pleuré. Il y a un an, je n'en aurais même pas supporté l'idée. (p. 224)
À lire et à relire, pour protéger notre liberté et afin de se méfier du racisme d’aujourd’hui.
Citations marquantes
• Quand on a ça [NDLR : l'étoile jaune], il n'y a plus grand-chose que l'on peut faire : on n'entre plus dans les cinémas, ni dans les trains, peut-être qu'on n'aura plus le droit de jouer aux billes non plus, peut-être aussi qu'on n'aura plus le droit d'aller à l'école. Ça serait pas mal comme loi raciale, ça. (p. 24)
• Il faut toujours se méfier : le moment où l'on croit être victorieux est toujours l'instant le plus dangereux. (p. 95)
• Tout le monde se connaît, chacun a des soupçons, on ne parle plus que de ça ici... Quand je croise l'instituteur, il dit que c'est la vieille du bas bourg qui espionne tout de sa fenêtre, pour nos voisins ce serait justement l'instituteur qui a une photo de Pétain dans sa salle à manger, d'autres prétendent que c'est le père Viaque qui est un ancien croix de feu et a donné son cuivre aux Allemands, ça devient infernal, chacun suspecte l'autre. J'étais à l'épicerie hier et plus personne ne se parle, il y a des clins d'œil à la dérobée. Il paraît que lorsqu'on dénonce la Gestapo donne de l'argent alors personne n'ose plus acheter de peur d'avoir l'air de dépenser davantage, mais alors les soupçons tombent justement sur celui qui n'achète plus... C'est un cercle vicieux. (p. 220)
• Si Rosette [NDLR : la sœur ainée de l'auteur] avait fait l'expérience de l'arrestation, elle saurait qu'en présence d'un danger, si minime soit-il, il faut fuir, ne pas perdre la moindre seconde, un dixième, un centième suffit qui sépare la vie de la mort, la prison de la liberté. (p. 223)
• Peut-être ai-je cru jusq'à présent me sortir indemne de cette guerre, mais c'est peut-être cela l'erreur. Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être... Peut-être suis-je déjà trop dur, trop méchant, quand ils ont arrêteé papa, je n'ai même pas pleuré. Il y a un an, je n'en aurais même pas supporté l'idée. (p. 224)
Journal Entry 6 by litrajunkie at Quelque part à Montpellier in Montpellier, Languedoc-Roussillon France on Thursday, October 10, 2019
Released 4 yrs ago (10/16/2019 UTC) at Quelque part à Montpellier in Montpellier, Languedoc-Roussillon France
WILD RELEASE NOTES:
Liberé dans la boîte à livres - square Dominique Bagouet (photo) après la rencontre.Merci de bien vouloir indiquer, même de façon anonyme, si ce livre vous a plu et s'il a une chance de poursuivre son voyage ...
