Reçu d'une amie pour le bookcrossing.
Comme ma pile de livres à lire atteint le plafond, je ne vais pas le lire mais le laisser continuer son voyage.

Ce livre part dans la bookbox de février 2017 qui va faire un petit tour en Suisse romande.

Bonne lecture!

Iain Pears m'avait plu, avec son enquête en lien avec l'art italien.
Là on a Herbert Liebermann (sur lequel je ne sais rien dire, je ne connais pas) Un thème qui m'intéresse. (Comme la pâte, laisser reposer, qu'elle lève... Je laisse passer quelques jours avant de prendre une décision quant à ce que je prends de la booxbox; elle est en tout cas bien remplie: Ammaniti, Schmitt, Bragance, Arditi...)

La naissance de Vénus, La Nascita di Venere, est l'un des tableaux iconiques (si j'ose dire cela d'un tableau) de "Sandro" (Alessandro) Botticelli.
Ce roman sur l'art et la résistance m'intrigue. Moi qui suis allé en mai 1981 en voyage scolaire à Florence...
(Provient de la Bookbox)

Mark Manship a de hautes responsabilités au Met, le Musée métropolitain de New York. Une énorme expo dédiée à (Ales)sandro Botticelli, le peintre de "La Naissance de Vénus", se prépare. La tension monte.
Précédemment, deux tableaux ont été endommagés exprès par de mystérieux agresseurs. Criminels. Je ne sais quel nom donner à ces gens: iconoclastes ? Alors on parle beaucoup de sécurité, à N.Y.

A Fiesole, une petite ville (que j'ai vue) juste à la périphérie de Florence, Mark Manship a tenté de démarcher Isobel Cattaneo, parce qu'on dit qu'elle est la descendante d'une fille du XVe siècle (le Quattrocento) ayant posé pour le peintre Botticelli... Mais la jeune femme ne se laisse pas appâter. Manship ne parvient pas à la convaincre de créer l'événement à l'expo.
A N.Y., Mark M. reçoit un appel affolé d'Erminia, employée de maison d'Isobel Cattaneo: sa patronne a disparu ! Un carreau cassé chez elle, un meuble renversé, les lumières allumées... Elle a été enlevée, estime Erminia. Manship se demande pourquoi.

On voit que l'écrivain n'est pas Italien. A un moment, il écrit qu'on a appelé la police et que les carabiniers arrivent. Les carabiniers dépendent de l'armée et non de la police. A part ce décalage le roman se lit comme un thriller.

Il est dit d'un tableau qu'il est "mutilé" par un iconoclaste. Comme si c'était un être vivant.

Un comte aux idées bien arrêtées sur le patrimoine artistique entend bien agir... Une exposition sur Botticelli à New York l'excite au plus haut point.

Mark Manship aura fort à faire dans le Metropolitan Museum quand soudain la fille aux yeux de Botticelli s'éloigne pour téléphoner...

La fin est un tantinet prévisible. La toute fin s'entend.

Borghini "aussi connu que Kennedy" ?
Dramatique, certains moments sont glaçants... Néanmoins, je reste perplexe. Un nationaliste qui voudrait que les tableaux d'un peintre de son pays soient au pays n'irait pas endommager des oeuvres d'un artiste "compatriote". Borghini est dément mais un peu trop. Cela devient grandguignolesque à un moment. Dommage.
Bien aimé par contre l'idée d'une grande expo Botticelli.
Ce peintre fascine encore, c'est la meilleure nouvelle de ce livre.

Bref, je n'ai pas des impressions très cohérentes. Je suis dans des sensations contradictoires.
Un détail absent du récit: après le coup de force du chrétien radicalisé Savonarola à Florence, Sandro Botticelli n'a plus du tout peint de nu ! Lieberman ne le dit pas.
Un ou deux pluriels italiens manquants.

Borghini, un Fantomas ?
Un peu.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.

A lire