A Rome, en 1599, sur la Piazza Navona, deux hommes s'affrontent. Ils défendent leur honneur à coups de raquette. L'un d'eux est le peintre Michelangelo Merisi, dit le Caravage. Alvaro Enrigue, écrivain né en 1969 au Mexique, publie là un roman magistral entre Rome, l'Espagne et le Mexique, où l'on croise, outre Caravaggio, le pape Pie IV, Hernan Cortés, Cuauhtémoc, etc.
L'art de Caravaggio inclut la peinture Judith et Holopherne et La Vocation de Saint Matthieu (p.208) Judith décapite Holopherne tandis qu'il dort, sans attendre que la réverbération des rayons du soleil d'Orient incommode le Babylonien.
p.143: Judith et Holpherne mesure deux mètres sur un mètre et demi. C'est un tableau difficile à transporter, mais pas suffisamment pour demander de l'aide: en le prenant par le montant inférieur et en chargeant la traverse du centre sur l'épaule, il est possible de...

Je pense le libérer.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Profitez du présent, n'attendez pas après-demain.

Prélats, godelureaux, artistes et bretteurs.

J'aime bien le Caravage - personnage et oeuvres - et je me réjouis de voir ce qu'un auteur mexicain en a fait dans un roman.

Excellent livre (voir les commentaires de Souram).
Tout à fait latino-américain. A mon avis, c'est de cette région que nous sont venus les meilleurs livres des cinquante dernières années.
Je vais le laisser tout à l'heure dans le hall de l'Hôtel des finances.