"Béni s'est choisi ce drôle de nom pour ne pas se faire appeler Ben Abdallah, qu'il se sent obligé de porter comme une djellaba toute la journée en classe.
Béni est français. Ses parents, algérien. Et la société, compliquée. Alors, quand on lui demande d'où il vient, il répond qu'il est d'origine humaine, pour rire... contre le racisme ordinaire, un seul antidote: la rage de vivre."

Je ne vais pas dire que j'ai adoré ce livre, ni la façon dont il est écrit. J'espère pourtant qu'il passera de mains en mains et de lecteurs en lecteurs afin d'effacer les préjugés, les clichés et autres propos racistes. Béni a raison, il est d'origine humaine. Nous sommes tous d'origine humaine. Comportons-nous comme des humains, éduquons nos enfants comme des humains et donnons-nous la main.

Pour toi ! J'espère que ce livre te plaira. Si ce n'est pas le cas ou si tu n'as pas envie de le livre, n'hésite pas à le libérer pour Charlie.

Ce livre est libéré en mémoire aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

J'ai lu un seul livre d'Azouz Begag, beaucoup aimé ("Le gône du Chaâba") - il y a longtemps.
Je suis donc prête à retenter l'aventure.
Merci beaucoup beaucoup pour ce livre surprise dans un colis magnifique gagné à l'occasion de trois ans de bookcrossing.
Il y avait des tas de merveilles : ce livre, un autre en allemand, deux livres pour les filles, un CD aussi pour elles, des cartes et des étiquettes, plein de choses et d'attentions adorables.
MERCI !!!!! :o) Tu es une super amie.
Comme le dit le sage : "Seuls les bookcrosseurs sont capables de tant de générosité envers des personnes qu'ils n'ont jamais rencontrées."

Des années après avoir reçu ce roman, je prends enfin le temps de le lire. Je ne sais pas trop quel bilan en tirer (si tant est qu'on tire des bilans de nos lectures).
D'un côté, j'aimé découvrir ce personnage de Béni, avec sa famille, partagée entre la culture des parents venus du Maghreb et la culture des enfants nés en France. Cet infini respect de Béni pour son père qui trime afin que ses enfants s'en sortent. Et sa colère envers ce monde d'avant avec ses traditions inacceptables - mariage arrangé, femme esclave, refus de la France...
On découvre ce garçon qui devient un jeune homme et doit faire des choix alors qu'il est tiraillé par ces deux cultures qui se heurtent.
À ses difficultés adolescentes, que chacun de nous rencontre à cet âge, s'ajoutent des questionnements liés à ce mélange culturel.
J'ai trouvé cela intéressant et fort bien écrit.
J'ai été plus gênée par cette espèce de naïveté de Béni face au racisme. Est-il possible qu'il ne comprenne pas que c'est à cause de sa couleur et de ses origines que les gens le regardent de travers ?
En fait il se débat avec une triple difficulté : il est issu d'un milieu pauvre et ne connaît pas les codes qui l'aideront à ne pas "sentir" le pauvre (au sens propre du terme), il est arabe, et il est gros. Triple "tare" à laquelle il peut seulement opposer sa connaissance parfaite de la langue française et ses facilités scolaires. Ce qui ne l'empêchera pas de faire de mauvais choix.

Je dois dire par contre que je n'ai absolument pas compris la fin de l'histoire. Mais vraiment pas du tout du tout. Du coup, je me sens un peu perdue et j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose. Quelque chose d'essentiel très certainement. Et ça, ça m'embête.

Déposé dans un panneau, au croisement entre la rue Constantin et la rue Anatole France.
7 ans et 6 jours après les attentats de Charlie, je suis toujours Charlie et il est plus que jamais nécessaire de se respecter dans nos différences et notre humanité.


Bonjour ami (désormais) bookcrosseur !

Il est temps de penser à faire un tour sur le forum pour discuter de tes lectures ou participer à des échanges de livres et
pour tout savoir sur le BookCrossing, son fonctionnement et les événements qui lui sont associés.

Bonne lecture !