Dans les forêts de Sibérie: Février - Juillet 2010
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4ème de couverture :
"Assez tôt j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."
Ring :
1 - Indy2012
2- Baboul333
3 - Mariesg
"Assez tôt j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."
Ring :
1 - Indy2012
2- Baboul333
3 - Mariesg
Released 10 yrs ago (2/15/2014 UTC) at Savy-Berlette, Nord-Pas-de-Calais France
CONTROLLED RELEASE NOTES:
envoyé ce jour à Indy2012 par la Poste, bonne lecture !
Moi qui rêvait de l'Afrique du Sud de Nelson Mandela, c'est la Sibérie qui vient de me parvenir. Avec une belle carte postale assortie !
Et donc merci pour ce ring, fugue, je l'attaque dès que j'ai fini le pavé que je suis en train de lire, et qui se passe en Inde. Le bookcrossing a l'art de vous balader aux antipodes, c'est magique.
Et donc merci pour ce ring, fugue, je l'attaque dès que j'ai fini le pavé que je suis en train de lire, et qui se passe en Inde. Le bookcrossing a l'art de vous balader aux antipodes, c'est magique.
Lecture qui me laisse un sentiment mitigé.
D'une part, une belle expérience, des descriptifs de nature très poétiques et des pensées profondes. De nombreuses citations, mais aucune de Nelson Mandela.
Mais d'autre part, une espèce de snobisme et de condescendance du narrateur qui m'ont plutôt rebutée. Dommage.
Ceci dit, dans la liste des 60 livres emportés dans sa cabane, j'en ai lu 10, dont 2 via le bookcrossing :
"Quai des enfers" http://www.bookcrossing.com/journal/12377987/
et "La ferme africaine" http://www.bookcrossing.com/journal/11792654/
D'une part, une belle expérience, des descriptifs de nature très poétiques et des pensées profondes. De nombreuses citations, mais aucune de Nelson Mandela.
Mais d'autre part, une espèce de snobisme et de condescendance du narrateur qui m'ont plutôt rebutée. Dommage.
Ceci dit, dans la liste des 60 livres emportés dans sa cabane, j'en ai lu 10, dont 2 via le bookcrossing :
"Quai des enfers" http://www.bookcrossing.com/journal/12377987/
et "La ferme africaine" http://www.bookcrossing.com/journal/11792654/
Départ vers le sud prévu dès demain.
Bon voyage, et bonne lecture aux suivant(e)s !
Bon voyage, et bonne lecture aux suivant(e)s !
bien reçu :) merci Indy et Fugue, je l'enverrai à Mariesg ensuite :) :)
Released 10 yrs ago (3/27/2014 UTC) at Vitry-sur-Seine, Ile-de-France France
CONTROLLED RELEASE NOTES:
envoyé vers Mariesg :)
Livre reçu hier - avec de jolis timbres que j'ai dû renvoyer à l'expéditrice, ouin. :o(
Je ne vais pas le lire pour le moment, non que mon intérêt pour ce roman ait pu flétrir. Mais ma pàl est si haute (en particulier du côté des livres urgents à faire suivre) que je vais garder celui-là en attente vu que, pour le moment, je suis la dernière de la liste.
Merci d'avance pour le bon moment que je passerai à lire ce livre. :o)
Je ne vais pas le lire pour le moment, non que mon intérêt pour ce roman ait pu flétrir. Mais ma pàl est si haute (en particulier du côté des livres urgents à faire suivre) que je vais garder celui-là en attente vu que, pour le moment, je suis la dernière de la liste.
Merci d'avance pour le bon moment que je passerai à lire ce livre. :o)
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Pas un réel coup de foudre/coup de coeur mais presque. Je l'ai lu en pointillés, par intermittence, en entrecoupant cette lecture d'autres lectures... Mais il m'a énormément apaisée. J'ai vécu avec Sylvain Tesson au rythme de la nature. J'ai regardé le soleil se lever en écoutant le chant des mésanges, je suis allées pêcher des poissons-chats et des ombles dans mon trou de glace, j'ai suivi des Russes un peu fous, j'ai contemplé le lac et ses craquements, j'ai observé un ours à la jumelle, j'ai caressé mes chiots et scié du bois par -30°C. J'ai aussi un peu fui le monde et son agitation, j'ai négligé mes amis et mes amours, je n'ai pas écouté les infos, mais j'ai lu, rêvassé, écrit et contemplé. Ça m'a suffi.
(Et je n'ai pas bu de vodka ni fumé de cigares, moi).
Je me suis sentie bien et heureuse dans ce livre.
Je crois qu'il va faire gagner quelqu'un. ;o)
Quelques extraits s'imposent. Ils ne sont pas forcément caractéristiques du style très beau de l'auteur (il emploie et déploie les mots avec grâce et agilité sans que cela paraisse jamais surfait), mais ils m'ont fait réfléchir.
Ou rire :
"Moins on parle et plus on vivra vieux", dit Youri. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense soudain à Jean-François Copé. Lui dire qu'il est en danger.
Aime ton prochain comme toi-même. L'amour vrai ne serait-il pas d'aimer ce qui nous est irrémédiablement différent ? Non pas un mammifère ou un oiseau, qui sont encore trop proches de notre humanité, mais un insecte, une paramécie. Il y a dans l'humanisme un parfum de corporatisme reposant sur l'impératif d'aimer ce qui nous ressemble. L'homme se doit d'aimer l'homme comme le chirurgien-dentiste aime les autres chirurgiens-dentistes. Dans la clairière, j'inverse la proposition et tente d'aimer les bêtes avec une intensité proportionnelle au degré d'éloignement biologique qu'elles entretiennent avec moi. Aimer c'est reconnaître la valeur de ce qu'on ne pourra jamais connaître. Et non pas célébrer son propre reflet dans le visage d'un semblable. Aimer un Papou, un enfant ou son voisin, rien que de très facile. Mais une éponge ! Un lichen ! Une de ces petites plantes que le vent malmène ! Voilà l'ardu : éprouver une infinie tendresse pour la fourmi qui restaure sa cité.
Étonnamment, je ne suis pas du tout d'accord avec cette analyse. J'aime beaucoup plus facilement le papillon que je croise que certaine collègue que je côtoie quotidiennement ou presque... Et beaucoup de mes moments de grâce se sont faits devant des animaux (un sanglier dans la neige...).
Des question sur le sens de cette quête de silence et de solitude :
Le courage serait de regarder les choses en face : ma vie, mon époque et les autres. La nostalgie, la mélancolie, la rêverie donnent aux âmes romantiques l'illusion d'une échappée vertueuse. Elles passent pour d'esthétiques moyens de résistance à la laideur mais ne sont que le cache-sexe de la lâcheté. Que suis-je ? Un pleutre, affolé par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois. Un couard qui s'alcoolise en silence pour ne pas risquer d'assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève.
Entre l'envie et le regret, il y a un point qui s'appelle le présent. Il faudrait s'entraîner à y tenir en équilibre.
Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses.
Rainer Maria Rilke (dans sa lettre du 17 février au jeune poète Franz Xaver Kappus).
La vie consiste à tenir le coup entre la mort des êtres chers
Ce n'est pas très gai comme dernière citation, et l'ordre n'était pas voulu.
C'est un bon livre, croyez-moi.
Qui sera le prochain sur la liste ?
(Et je n'ai pas bu de vodka ni fumé de cigares, moi).
Je me suis sentie bien et heureuse dans ce livre.
Je crois qu'il va faire gagner quelqu'un. ;o)
Quelques extraits s'imposent. Ils ne sont pas forcément caractéristiques du style très beau de l'auteur (il emploie et déploie les mots avec grâce et agilité sans que cela paraisse jamais surfait), mais ils m'ont fait réfléchir.
Ou rire :
"Moins on parle et plus on vivra vieux", dit Youri. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense soudain à Jean-François Copé. Lui dire qu'il est en danger.
Aime ton prochain comme toi-même. L'amour vrai ne serait-il pas d'aimer ce qui nous est irrémédiablement différent ? Non pas un mammifère ou un oiseau, qui sont encore trop proches de notre humanité, mais un insecte, une paramécie. Il y a dans l'humanisme un parfum de corporatisme reposant sur l'impératif d'aimer ce qui nous ressemble. L'homme se doit d'aimer l'homme comme le chirurgien-dentiste aime les autres chirurgiens-dentistes. Dans la clairière, j'inverse la proposition et tente d'aimer les bêtes avec une intensité proportionnelle au degré d'éloignement biologique qu'elles entretiennent avec moi. Aimer c'est reconnaître la valeur de ce qu'on ne pourra jamais connaître. Et non pas célébrer son propre reflet dans le visage d'un semblable. Aimer un Papou, un enfant ou son voisin, rien que de très facile. Mais une éponge ! Un lichen ! Une de ces petites plantes que le vent malmène ! Voilà l'ardu : éprouver une infinie tendresse pour la fourmi qui restaure sa cité.
Étonnamment, je ne suis pas du tout d'accord avec cette analyse. J'aime beaucoup plus facilement le papillon que je croise que certaine collègue que je côtoie quotidiennement ou presque... Et beaucoup de mes moments de grâce se sont faits devant des animaux (un sanglier dans la neige...).
Des question sur le sens de cette quête de silence et de solitude :
Le courage serait de regarder les choses en face : ma vie, mon époque et les autres. La nostalgie, la mélancolie, la rêverie donnent aux âmes romantiques l'illusion d'une échappée vertueuse. Elles passent pour d'esthétiques moyens de résistance à la laideur mais ne sont que le cache-sexe de la lâcheté. Que suis-je ? Un pleutre, affolé par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois. Un couard qui s'alcoolise en silence pour ne pas risquer d'assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève.
Entre l'envie et le regret, il y a un point qui s'appelle le présent. Il faudrait s'entraîner à y tenir en équilibre.
Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses.
Rainer Maria Rilke (dans sa lettre du 17 février au jeune poète Franz Xaver Kappus).
La vie consiste à tenir le coup entre la mort des êtres chers
Ce n'est pas très gai comme dernière citation, et l'ordre n'était pas voulu.
C'est un bon livre, croyez-moi.
Qui sera le prochain sur la liste ?
Après moi, pas de déluge, mais
ImpératriceSy
Neige78
Et le fil de discussion du forum pour s'inscrire !
ImpératriceSy
Neige78
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Dans ce livre, malgré l'alcool qui coule à flot (et même à flotS), difficile d'imaginer que ces personnes puissent vivre une vie de patachon, même quand ils sont souls comme des Polonais...
En route pour chez ImpératriceSy !
En route pour chez ImpératriceSy !
Merci Marie ,il est arrivé ce matin accompagné d'un gentil message .
Je finie celui que j'ai commencé et je commence celui-là
Bonne semaine
Je finie celui que j'ai commencé et je commence celui-là
Bonne semaine