Quatrième de couverture :

«Il y a cet entassement des corps dans le wagon, cette lancinante douleur dans le genou droit. Les jours, les nuits. Je fais un effort et j'essaye de compter les jours, de compter les nuits. Ça m'aidera peut-être à y voir clair. Quatre jours, cinq nuits. Mais j'ai du mal à compter ou alors il y a des jours qui se sont changés en nuits. J'ai des nuits en trop ; des nuits à revendre. Un matin, c'est sûr, c'est un matin que ce voyage a commencé...»

Bonne lecture !

Un livre de ma liste de souhaits. Je suis gâtée. Merci Katalobonga.
Les deux autres livres de mon relais de Noël :

Ouragan et Certaines n’avaient jamais vu la mer

J'ai lu avec grand intérêt (on ne peut parler de plaisir pour un livre si dur) ce récit centré essentiellement sur le voyage atroce qui conduisit J.Semprun de Compiègne à Buchenwald.
Outre les conditions atroces du voyage, l'auteur raconte ce qui l'a précédé, la vie dans le maquis, les camarades arrêtés, la torture et ce qui va suivre, l'horreur du camp, la difficulté à vivre après, l'impossibilité à communiquer, le besoin de recul.
L'intérêt ne faiblit à aucun instant, l'émotion sourd à travers un regard presque clinique porté sur les événements.
L'auteur sait, sans pathos, décrire l'horreur de ce voyage, et montrer que les voyages analogues des juifs étaient encore bien pires.

Gérard l'a lu

Pour compléter "bingo" et "défi des écrivains du monde", un auteur espagnol...

Oups il y avait un BCID! Je l'avais posé sur ma pile de livres empruntés, en oubliant de l'enregistrer auparavant (et pourtant je pense que tu me l'avais dit, C-Maupin).
Je risque de le conserver jusqu'à ce que mon tour du monde 2020 m'emmène à proximité de l'Espagne.