La baie des baleines
Registered by améthyste of Rémelfing, Lorraine France on 6/15/2019
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4ème de couverture :
Sur les plages préservées au sud de Sydney, Silver Bay est un véritable havre de paix. C'est ici que s'est réfugiée Liza McCullen avec sa fille Hannah pour échapper à sa vie passée. Mais l'arrivée de Mike Dormer va bouleverser la tranquillité de la petite communauté. Cet Anglais trop curieux, qui prétend être venu à Silver Bay pour se reposer, risque en réalité d’anéantir tous les efforts de Liza pour sauver le petit hôtel familial et protéger les baleines. La Baie des baleines nous plonge dans la nature sauvage australienne, autour de personnages en quête de nouveau départ.
Sur les plages préservées au sud de Sydney, Silver Bay est un véritable havre de paix. C'est ici que s'est réfugiée Liza McCullen avec sa fille Hannah pour échapper à sa vie passée. Mais l'arrivée de Mike Dormer va bouleverser la tranquillité de la petite communauté. Cet Anglais trop curieux, qui prétend être venu à Silver Bay pour se reposer, risque en réalité d’anéantir tous les efforts de Liza pour sauver le petit hôtel familial et protéger les baleines. La Baie des baleines nous plonge dans la nature sauvage australienne, autour de personnages en quête de nouveau départ.
J'ai adoré ! Une belle écriture pour décrire la faune et le paysage de Silver Bay dans une Australie aux endroits où la nature prend encore le dessus et où les habitants se "battent" pour le garder tel quel. Une histoire d'amour, de baleines, de dauphins avec des personnages très attachants.
P.87/88
La folie baleinière n'avait pas atteint la côte est, contrairement à ce que l'on avait entendu dire pour l'ouest. Cependant, notre baie était devenu un repaire de chasseurs de baleines - nos équipages d'observation ont hérité de leur nom - sans doute parce que les cétacés s'approchaient si près, que l'on pouvait les voir depuis les terres. Quand j'étais jeune, ils les chassaient depuis des petits bateaux. Le duel semblait plus équilibré et cela maintenait le nombre de prises assez faible. Mais les hommes étaient devenus gourmands.
Entre 1950 et 1962, près de douze mille cinq cents baleines à bosse furent capturées et transformées dans les usines de Norfolk Island et Morton Island. Plus les gens s'enrichissaient avec l'huile et la viande, plus les armes des chasseurs devenaient sophistiquées et les prises nombreuses. La taille et la vitesse des bateaux s'accrurent, donnant à la pêche des allures de récolte abondante et macabre. Au moment où la chasse à la baleine à bosse fut interdite dans les eaux australiennes, ils en étaient à utiliser des sonars, des fusils et des canons à harpons - du matériel de guerre, avait sifflé mon père dégoûté.
Bien entendu, ils en tuèrent bien trop. Ils balayèrent ces océans jusqu'à ce qu'il n'y en ait presque plus et que par la même occasion, signèrent leur propre arrêt de travail. Les entreprises baleinières fermèrent les unes après les autres tout comme les usines de transformation dont certaines se reconvertirent dans les fruits de mer. La région tomba peu à peu dans un isolement misérable au grand soulagement de la plupart d'entre nous.[…] Certains scientifiques estiment aujourd'hui à un peu moins de deux mille le nombre de baleines à bosse longeant les côtes lors de leur migration annuelle, d'autres assurent qu'elles ne retrouveront jamais leur nombre initial.
P.153
Les gens n'entendent que ce qu'ils veulent. Qui ne se croit pas capable de changer le monde pour obtenir ce qu'il désire vraiment ?
P.191
Je n'arrivais pas à lui expliquer correctement, mais j'avais toujours une sœur. Que Letty ne soit plus vivante ne fait pas de moi une enfant unique, seulement la moitié de ce que j'étais.
P.242
Tous les gens passant par là avaient eu envie de le toucher. Visiblement, un requin naturalisé attirait les caresses. Sans doute était-ce le frisson de savoir que, en temps normal, l'approche d'un tel animal engendrait amputation ou la mort imminente. Peut-être chacun nourrit-il en soi le besoin pervers d'aller vers les choses susceptibles de le détruire.
P.87/88
La folie baleinière n'avait pas atteint la côte est, contrairement à ce que l'on avait entendu dire pour l'ouest. Cependant, notre baie était devenu un repaire de chasseurs de baleines - nos équipages d'observation ont hérité de leur nom - sans doute parce que les cétacés s'approchaient si près, que l'on pouvait les voir depuis les terres. Quand j'étais jeune, ils les chassaient depuis des petits bateaux. Le duel semblait plus équilibré et cela maintenait le nombre de prises assez faible. Mais les hommes étaient devenus gourmands.
Entre 1950 et 1962, près de douze mille cinq cents baleines à bosse furent capturées et transformées dans les usines de Norfolk Island et Morton Island. Plus les gens s'enrichissaient avec l'huile et la viande, plus les armes des chasseurs devenaient sophistiquées et les prises nombreuses. La taille et la vitesse des bateaux s'accrurent, donnant à la pêche des allures de récolte abondante et macabre. Au moment où la chasse à la baleine à bosse fut interdite dans les eaux australiennes, ils en étaient à utiliser des sonars, des fusils et des canons à harpons - du matériel de guerre, avait sifflé mon père dégoûté.
Bien entendu, ils en tuèrent bien trop. Ils balayèrent ces océans jusqu'à ce qu'il n'y en ait presque plus et que par la même occasion, signèrent leur propre arrêt de travail. Les entreprises baleinières fermèrent les unes après les autres tout comme les usines de transformation dont certaines se reconvertirent dans les fruits de mer. La région tomba peu à peu dans un isolement misérable au grand soulagement de la plupart d'entre nous.[…] Certains scientifiques estiment aujourd'hui à un peu moins de deux mille le nombre de baleines à bosse longeant les côtes lors de leur migration annuelle, d'autres assurent qu'elles ne retrouveront jamais leur nombre initial.
P.153
Les gens n'entendent que ce qu'ils veulent. Qui ne se croit pas capable de changer le monde pour obtenir ce qu'il désire vraiment ?
P.191
Je n'arrivais pas à lui expliquer correctement, mais j'avais toujours une sœur. Que Letty ne soit plus vivante ne fait pas de moi une enfant unique, seulement la moitié de ce que j'étais.
P.242
Tous les gens passant par là avaient eu envie de le toucher. Visiblement, un requin naturalisé attirait les caresses. Sans doute était-ce le frisson de savoir que, en temps normal, l'approche d'un tel animal engendrait amputation ou la mort imminente. Peut-être chacun nourrit-il en soi le besoin pervers d'aller vers les choses susceptibles de le détruire.
Journal Entry 3 by améthyste at Chemin de halage in Sarreinsming, Lorraine France on Tuesday, July 27, 2021
Released 2 yrs ago (7/27/2021 UTC) at Chemin de halage in Sarreinsming, Lorraine France
WILD RELEASE NOTES:
Sur le banc en pierre, face au moulin.Bonne lecture !
La lecture met en ébullition, dissipe la sécheresse, active les facultés, déchrysalide l'intelligence et met en liberté l'imagination. Antoine Albalat
Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard
Bienvenue dans le monde du BookCrossing !
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