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wingsouramwing

From Genève, Genève Switzerland
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Le mamihlapinatapai un mot yagan de la Terre de Feu, le mot le plus difficile à traduire, dit-on.

Et comment développer son sens de l'orientation ?
Le sens de l orientation





Some music by Bananarama, une chanson et une vidéo colorée, ensoleillée, tournée dans les Pouilles, Masquerade (2022)
Masquerade vidéo officielle, official video. Bananarama à deux: Keren Woodward et Sara Dallin. (Siobhan Fahey a quitté B. en 1988)
La chanson-titre Masquerade est filmée à Castello Elvira à Trepuzzi dans les Pouilles, province de Lecce. Castle Elvira en anglais a un site commercial sous cette appellation.
The Buggles en public en 2004, avec Trevor Horn, Debbie Doss etc. Video Killed the Radio Star.
The Corrs vidéo officielle de What Can I Do ? tournée en Nouvelle-Zélande.
The Corrs vidéo musicale officielle d' Angel tournée à Roundwood IE. La même formation peut s'écouter ici Breathless avec les sous-titres en v.o. Et ici I Do What I Like
Etienne Daho vidéo de Jean-Pierre Jeunet de la chanson Tombé pour la France qui a lancé la dahomania. Chanson reprise également par Nazca.
Calogero en apesanteur vidéo officielle (2002). "Pourvu que les secondes soient des heures" et que donc le temps ne fuie pas si vite.
Les Filles de l Aurore par les Charts cover William Sheller.
La Fille d avril de Laurent Voulzy.
Un tube de 1983 (j'avais 17 ans) Sweet Dreams par Eurythmics Sweet Dreams
Et je ne peux pas zapper Tainted Love un tube de Soft Cell. Ces deux tubes-là ont résonné un moment quand j'étais encore un élève du secondaire. Même époque quand résonnaient à mes oreilles The Human League Don't you want me, avec ses pulsations très in à l'époque.
Je ne l'avais pas captée à 20 ans en 1986 (5 ans de plus que la personne à qui s'adresse la chanson, à ces âges réputés tendres c'est beaucoup, cinq ans, l'écart s'estompe ensuite, devient anecdotique, juste une question de temps) mais je l'ajoute ici. Depeche Mode A question of time. Quel tempo !
Air de célébration de la vie dans Breath of Life par Erasure. Pas très en phase avec Erasure mais ce tube a un rythme entraînant.
Toutes les vidéos ne se laissent pas lire. J'ai retrouvé celle de Will of the People du groupe Muse. "Free your sons and unlock your daughters" etc. Libérez vos fils et déverrouillez vos filles.
"Si le ciel ne me tombe pas sur la tête" dit Niagara dans Quand la ville dort. Et il ne faut pas se croire toujours super-malin face à Cupidon parce que soudain elle clame "Mais de toi je ferai ce que je voudrai" comme dans Tchiki Boum Quelle star !
Exhumé un tube de 1983 Paris Latino par Bandolero. (Ici chanté par un autre groupe qui le reprend.)
Attention la chanson est tragique mais j'aime beaucoup l'esthétique de la vidéo, ici donc Soleil d hiver de Niagara. Il n'en demeure pas moins que le sujet est dramatique, "ophélien".
Florence and the Machine My Love live perf. Florence Welch est une aoûtienne comme moi, née le 28 août 1986. Qu'il s'agisse de Spectrum, Free, Ship to Wreck ou d'autres de ses chansons, mettons, King, You've Got the Love, voilà, je me laisse sans résister entraîner par les mélodies et les scénographies de Florence and the Machine. Néanmoins ma préférée parmi les préférées de Florence and the Machine reste What the Water Gave Me surtout les séquences finales avec une Florence Welch rayonnante, irrésistible, qu'on dirait prête à s'envoler. Cette chanson porte le titre d'une peinture de Frida Kahlo. A noter que la vidéo de la chanson Free a été tournée à Kiev, notamment devant le Crématorium de Kiev dans le Memory Park en novembre 2021; c'est ce curieux monument en béton qu'on voit dans la vidéo.
Une rappeuse iranienne MC Salomé (anglais et persan sous-titré en anglais) La même Salomé MC ici Drunk Shah Drunk Elder elle est une antimilitariste.
Happy Children by P Lion P. Lion est né à Alzano Lombardo (BG) en Italie et il a composé ce tube en une nuit. Secondo il blogger Nino Baldan il testo parla "di soldi, di bimbi, di quel mondo che vogliamo vedere un po`piu`pulito". D'après le blogueur Nino Baldan le texte parle de sous, de gosses, de ce monde actuel que nous voulons voir un peu plus propre. Et ici la version colorée de Gazebo Happy Children by Gazebo la vidéo. Enfants en scène. Y compris quelques paroles en français. La version originale de P. Lion date de 1984 (les paroles se réfèrent à 1983) et celle, relookée, de Gazebo, de 2018. Je préfère celle de 2018 (et de loin) à la version d'origine de 1984. Dans le tube de Gazebo on entend au début, en préambule, Jean Petit qui danse, chanson d'origine occitane, sans image animée, après quoi cette comptine revient plus tard dans la vidéo.
Si on m'avait dit que je reviendrais à Indochine... Je ne l'aurais pas cru. Ici une de leurs chansons les plus touchantes: She Night titre en anglais mais paroles fr. Autre chanson d'Indochine Juste toi et moi.

(Ce qui précède et ce qui suit, je le dois à mes lectures, à l'école, à la radio, au Top50, aux conversations avec plein de gens, au bookcrossing dont une bookcrosseuse qui se reconnaîtra, aux libraires, au hasard, à ma légendaire curiosité, à ma mémoire, à l'idée que la culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié, à IRW prof de français idéale, etc.)

Quel que soit le support, une fiction recèle par la force des choses (selon le talent de l’artiste) des répliques, des passages qu’on aime à se rappeler. «Cette nuit fut interminable, faite de rêves, de somnolences. Pourquoi devait-on perdre du temps à dormir, alors qu’il y avait tellement à faire et qu’à chaque minute, des événements cruciaux pouvaient arriver ?» (N. Rheims, Place Colette) «Ne pas renier sa jeunesse, jusque dans une vieillesse avancée, lutter toute sa vie pour transformer en un arbre chargé de fruits la floraison de son adolescence, voilà, je crois, le chemin…» (N. Kazantzakis, Lettre au Gréco) «Beatrice restait appuyée de l’épaule contre le pilier de l’église, un sourire sur les lèvres, regardant Jacques qui vacillait sous l’afflux des souvenirs et le choc de cette apparition venue à sa rencontre après un long voyage.» (M. Déon, Je vous écris d’Italie…) «Les manuscrits ne brûlent pas» (M. A. Boulgakov, Le Maître et Marguerite) «Tu crois que ça ira si on joue un peu fort ?» (D. Gates, Jernigan) «My reign has just begun» (Daenerys la reine, khaleesi dans un trailer de Game of Thrones) «Il y a trop de notes» (M. Forman, Amadeus) “Say it’s true, there’s nothing like me and you” (The Corrs, Runaway) « Décidément, nos ancêtres étaient plus sages ! Leur vie paisible et ordonnée les mettait à l’abri de pareil-les aventures. C’était le bon temps. – Allons donc ! Obscurantisme et tyrannie, voilà ce qu’était votre bon temps ! » (E.P. Jacobs, Blake et Mortimer, Le Piège diabolique) « Eurykléia, s’approchant de son roi, lava ses pieds, et aussitôt elle reconnut la cicatrice de la blessure qu’un sanglier lui avait faite autrefois de ses blanches dents… » (Homère, Odyssée) ”I feel the music / I feel the beat / And for a moment / When I’m dancing, I am free, I am free” (Florence and the Machine, Free) Dans Angor de F. Thilliez se cache un passage qui me rappelle mon propre côté "borissien". Page 244: "Je ne sais pas quand tu liras ce message, mais tiens-moi au jus, je t'en prie. Parce que, l'air de rien, même si je ne laisse rien transparaître depuis tout ce temps... Enfin, c'est important qu'il ne t'arrive rien, je veux dire. ça me ferait mal.
Je suis trèèès maladroit, je sais.
Je te laisse. Bonne nuit à toi. Boris."
"Rien de mieux qu'un bon livre pour réunir deux personnes" (D. Gemeinhart, L'Incroyable voyage de Coyote Sunrise) "Moi je te promets une belle histoire / Que plus jamais on n'oubliera" (Indochine, Les Silences de Juliette) Les Silences de Juliette.
Allez un petit coup des LEJ: LEJ été 2023

«Mais… pourquoi m’as-tu sauvé la vie ?» (Hergé, Le Lotus Bleu) « Une porte s’ouvrit, un pas se rapprocha. – Je suis la reine Iseult. – A ses côtés se tenait une femme encore jeune avec un beau visage aux traits fins…» et « Imagine ton roi ôtant cette chemise le soir de nos noces… Es-tu sûr de ne pas vouloir profiter avant lui de ce corps que tu as gagné ? – Tais-toi ! je t’en prie. – Ils étaient si proches l’un de l’autre qu’il sentait le souffle d’Iseut sur son visage. – Embrasse-moi, ordonna-t-elle. La bouche de Tristan l’effleura. Elle ferma les yeux. – Va-t’en ! – Il s’écarta. Le rire de la jeune fille était dominateur, provocant. Jamais il ne l’avait vue se conduire ainsi. - J’ai soif, dit-elle lentement. Brangien, donne-nous du vin. De celui que tu as emporté d’Irlande. » (C. Hermary-Vieille, Le Rivage des adieux) « Je défends qu’on me lie ; aux fous je parle en sage. – T’enchaîner est mon droit : je suis plus fort que toi. – Tu ne sais pas ce que tu dis ni ne vois qui tu es. – Je suis Penthée, fils d’Echion et d’Agavé ! » (Euripide, Les Bacchantes) “It’s like a dream. Although I’m not asleep.” (The Corrs, Breathless) “Her weapons were her crystal eyes…” (Bananarama, Venus) « A qui appartient ce coffre ? – Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir. » (Goscinny, Uderzo, Astérix chez les Helvètes) « Pourquoi s’habituer à ce qui est mauvais ? dit Tchagataïev ; il ne parvenait pas à comprendre pourquoi le bonheur paraissait à tout le monde invraisemblable et pourquoi les gens tenaient tellement à s’allécher mutuellement par la seule tristesse. Tchagataïev avait décidé de bâtir dans son pays natal un monde tout de bonheur, de béatitude, parce que sans cela il n’y avait plus rien à faire sur terre. » (A. Platonov, Djann) « Comme un enfant aux yeux de lumière / Qui voit passer au loin les oiseaux / Comme l’oiseau blanc survolant la Terre / Vois comme le monde, le monde est beau » (M. Myriam, L’Oiseau et l’enfant)

"Insensé par-ci, insensé par-là, en quelques jours le monde s'était retrouvé sans queue ni tête. C'est que parfois le monde, il est bien meilleur avec un peu moins de sens." et «Tu sais mon gaillard, l’amour c’est l’histoire qu’on a envie de raconter ensemble, l’important c’est pas comment on la raconte, c’est de continuer à la raconter.» (D. Gilomen, Les Raconteurs) "Le moyen audiovisuel apporte des connaissances, des informations, de la distraction mais pas cette créativité critique et cette troublante inquiétude que donne la littérature". (Mario Vargas Llosa) "N’est-ce pas qu’elle est jolie ? demanda Alise. Chloé avait les lèvres rouges, les cheveux bruns, l’air heureux et sa robe n’y était pour rien. - J’oserai pas ! dit Colin. Et puis, il lâcha Alise et alla inviter Chloé. Elle le regarda. Elle riait et mit la main droite sur son épaule. Il sentait ses doigts frais sur son cou." (B. Vian, L’Ecume des jours) "Vous croyez posséder une mémoire, mais c’est elle qui vous possède." (J. Irving, Une prière pour Owen) "Et moi je viens, bien après l'aurore, Quand le soleil monte à Saint-Jean, J'voudrais leur dire, que je t'aime encor, toi qui t'en vas tout l'temps... Est-ce l'amour ou la mort qui les garde enlacés ?..." (W. Sheller, Les Filles de l'aurore) « Le propre des héros, c’est de ne jamais temporiser. » (G. Cesbron, Notre prison est un royaume) « La Bible et la mythologie gréco-romaine sont les deux piliers de la culture occidentale. » (I. R.W., enseignante de français, v. 1980) « Souffle un grand coup, débarrasse-toi de tes vieux fantômes et prends du plaisir à vivre. » (M. Chattam, L’Âme du mal) "Say my name, And every colour illuminates, We are shining, And we will never be afraid again." (Florence and the Machine, Spectrum) « Et c’est vrai que tu ne lis que des livres sur la mer ? – Oui. – Quel est ton préféré ? – Je n’ai pas de préféré. Il n’y a pas de livres qu’on puisse séparer des autres. Tout les livres qui parlent de la mer, depuis L’Odyssée jusqu’au dernier roman de Patrick O’Brien, se tiennent comme dans une bibliothèque. » (A. Pérez-Reverte, Le Cimetière des bateaux sans nom) "Plus tard dans l'année, j'ai été une nouvelle fois arrachée à ma zone de confort des civilisations antiques." (J. Taylor, Les Chroniques de St Mary livre 1 Un monde après l'autre)

«Qu’y a-t-il, Pandora ? – Rien… Je me sens lasse. – Tu te laisses impressionner par le beau marin à l’oreille percée ? Mais non ! – Mah ! – Je suis fatiguée, Caïn…» et «Mon Dieu ! Mais c’est un requin ? – C’est Mao ! Il y a un bon moment qu’il nous suit !» (H. Pratt, La Ballade de la mer salée) «J’aimerais bavarder avec vous… Connaître vos voyages et savoir si vous avez du succès dans votre recherche. Au revoir Corto Maltese.» (H. Pratt, La Fable de Venise) «Il faut rompre la magie de la circonférence pour qu’il puisse s’enfuir.» (H. Pratt, La Maison dorée de Samarkand) «Isaure, vous êtes si… imprévisible. Ne changez rien. Je vous adore ainsi ! – Je n’ai fait que traduire votre propre pensée. Ne niez pas !» (E. Marchal, Influenza tome 2 Les Lumières de Géhenne) «Gli innamorati pregano con una parola sola, un nome.» (E. de Luca, Tu, mio) «Je me mets à pleurer avec la même douceur que ses caresses. Mayssa baisse les yeux, se retourne, et me laisse à mes larmes que je ne retiens pas. Ces larmes coulent comme si elles venaient de très loin…» et «Un couple ne doit jamais avoir conduit l’un ou l’autre à se soustraire à lui-même.» et «Ils vont apprendre à dire l’amour, à le chanter et le peindre.» (E. de Kermel, Les Jardins de Zagarand) «Gracious my lord, I should report that which I say I saw, but know not how to do it. – Well, say, sir. – As I did stand my watch upon the hill, I look’d toward Birnam, and anon, methought, the wood began to move. – Liar and slave ! - Let me endure your wrath, if't be not so: Within this three mile may you see it coming; I say, a moving grove.» (W. Shakespeare, Macbeth) «Tu as quatorze ans, mais Madame Rosa voulait te garder le plus longtemps possible, elle avait peur que tu la quittes, alors elle t’a fait croire que tu n’en avais que dix.» (E. Ajar alias R. Gary, La Vie devant soi) « On dîna d’oranges, de melons, de bananes et d’autres fruits rapportés la veille du marché. A la lumière des lampes-tempête, on rapprocha les trois lits pour élargir l’espace de notre débordement nuptial. Des heures après, saturés de délices, drogués l’un par l’autre, on sombra dans un de ces sommeils que seuls connaissent les enfants, les fous et les amants. » et « Parfois je recherchais simplement les émotions d’une existence aventureuse. Mon champ était illimité. Que de contrées que le soleil ne quittait jamais ! Que de cimes réputées inaccessibles m’avaient accordé leurs trésors ! De tous côtés, sur mes routes de géolibertin, que d’observations morales je faisais sur les habitudes, les mœurs, les délices, les arts… » (R. Depestre, Alléluia pour une femme-jardin) "N'y pense plus, nous donnons le nom d'expérience à toutes nos erreurs" (O. Barde-Cabuçon, Tuez qui vous voulez)

C’est durant l’enfance que nos lectures sont les plus marquantes. La mienne a croisé Michel Strogoff (J. Verne) Trois garçons en Amazonie (A. Dias de Moraes) et surtout les aventures graphiques d’un reporter belge (Hergé). Si les yeux ont été servis ainsi, les oreilles n’ont pas été épargnées. L’adolescence aura démarré avec Voici les clés (G. Lenorman) et Tchin tchin tchin (H. Aufray) parce que le personnel des cuisines de l’auberge où je logeais en classe de neige (rien d’E. Carrère, pas la même décennie) passait & repassait à tire-larigot ces deux tubes-là. L’avalanche attendra 1981, la fin du monopole d’Etat sur les radios en France : les tubes sur les stations locales qui déferlèrent ensuite seraient trop nombreux à citer en entier (K. Wilde, Kids in America, Toto, Africa, Bananarama, Shy Boy…) Pas sectaire pour deux sous, j’alternai grec antique, Nerval, Chrétien de Troyes, Top 50 et soirées dance de fin de semestre universitaire dont l’une s’acheva aux petites heures enneigées du matin avec un tube d’INXS. Plus près de chez moi que l’Extrablatt d’Heidelberg et sa disco. Rose Laurens s’africanisait, une autre préférait la ouate, tandis que trois filles sautant très haut proclamaient Je suis ta Vénus je suis ton feu et ton désir, sur fond de tentatrice aux ailes de chauve-souris, de naissance de Vénus et de flammes infernales, pendant qu’en français un chanteur humanitaire appelait à sauver l’amour. Parmi les mélodies de mon enfance ont résonné les Poppys interprétant Supercalifragilisticexpidelilicieux, Henri Salvador chantant Minnie petite souris, voire le fameux disque à la pochette qui en se dépliant formait une crèche de Noël en carton, j’ai nommé le Merveilleux petit monde de Mireille Mathieu chante Noël (avec Mimi en Mère Noël super-glamour en houppelande rouge à col de fourrure blanc) plus un disque vinyle 33 tours de vieilles chansons de France (dont Marie trempe ton pain et Ne pleure pas Jeannette, J’ai du bon tabac, et Frère Jacques, et bien sûr Auprès de ma blonde, Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés) entre autres. J'ai écouté Anne et Caroline dans le disque 45 tours "Papa n'écrase pas les papillons": "Nicolas est malade, il est couché dans son petit lit..." etc. J'ai compté parmi les fans de la série TV "Arpad le Tzigane" (années 1970) quand j'étais enfant. Et de "Gaston Phébus comte de Foix", un autre feuilleton durant cette même décennie.

Souram dans de drôles de situations. Dans des séances de folk dance à Dublin, fréquentées assez fidèlement pour devoir boiter (tendinite) en rentrant en Suisse. En grosses pantoufles fournies par la maison-musée Léon Tolstoï à Moscou rue Timour-Frounzé, en train de visiter la maison de l’écrivain en juillet 1993. Jouant dans des pièces de théâtre amateur à Genève entre 1994 et 1997. Dans des soirées disco à Heidelberg à l’Extrablatt à 20 ans. Maquillé délicatement par C., une copine d’école en 1980 lors d’une fête de l’Escalade au CO Gradelle (Escalade, fête patriotique genevoise en décembre) Souram s’essayant à la danse africaine avec une Européenne inconnue de lui près du Grütli à Genève vers 1990 jusqu’à l’épuisement. Ou Souram dans une attraction foraine type centrifugeuse géante à la Festa dell’Unità à Rome début septembre 1984 et en ressortant hagard, comme ivre, contraint de se coucher sur le dos sur un banc du champ de foire. Ou prenant 15 jours durant un cours de grec moderne à Santorin en août 1987. Souram goûtant de la tapenade près des Antiques de Saint-Rémy-de-Provence lors d’une excursion universitaire en juin 1986.

La première fois que j’ai été une sorte d’amoureux, c’était le 31 décembre 1977 à Genève, dans une rue près de l’Athénée. J’avais onze ans. J’ai passé une après-midi entière avec une fille de mon âge dont je ne savais rien, que je n’avais encore jamais approchée une heure avant mon arrivée dans le petit immeuble vaguement ancien où elle logeait. Je ne me rappelle plus à quoi nous avons joué, ce que nous nous sommes raconté, peut-être m’a-t-elle également montré des livres, mais j’ai été comme captivé par elle. Comme si nous avions toujours été ensemble. Elle. Cela aura été le pronom du jour. Ensorcelé, à la fin de la journée, je fus incapable de prononcer son prénom. Je ne parlais d’elle qu’en disant elle. Juste elle. Envoûté, le regard étincelant. Son prénom était entré en moi et avait décidé que c’était lui le patron, qu’il n’allait pas se laisser prononcer comme ça par le premier éperdument amoureux venu à quelques heures de fêter la Saint-Sylvestre.

Bribes de souvenirs : pruniers croulant sous le poids des prunes à Ptuj (Slovénie) jardin botanique de Lis-bonne, église Santa Croce de Lecce, ma montée dans le clocher (escalier très raide et étroit) de l’église Saint Olav à Tallinn (Estonie) la piazza del Campo à Sienne, le soleil triomphant de juillet 1989 à Dublin, le musée Kon-Tiki à Oslo, les cannoli de Syracuse, la visite des ruines minoennes d’Akrotiri sur l’île de Santorin, le centre historique de Sarajevo (2008) les chutes du Rhin à Neuhausen (Suisse près de Schaff-house) le musée Alvar Aalto à Jyväskylä, l’expo Bex & Arts (Suisse) le palais des rois de Majorque à Perpignan, Fort-Libéria, la grand-place de Bruxelles etc.


Image de la page de profil : Giorgione (début du 16e s.) La Tempête/La Tempesta. Première peinture de paysage de l’art pictural italien. Un homme (berger) une femme et son enfant (ont-ils un lien ? pourquoi pas ?) En arrière-plan une ville sur laquelle éclate un orage (éclair dans le ciel). De nos jours cela prend une résonance particulière : notre monde est en proie à des tempêtes. Laquelle nous frappera, celle-ci passera-t-elle au large ou se déversera-t-elle sur nous ? Mais tout de même l’horizon est chargé. Raison de plus pour lire.


« C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. » (incipit de Salammbô de Gustave Flaubert)

Couches en Saône-et-Loire célèbre tous les 20 ans la Fête de la Vouivre. La prochaine aura lieu en 2028.

Angyalistan. Empire au territoire infini, on peut commander cartes postales, drapeaux (y compris de table) etc. Découverte d'Indy2012.

Lecture de poèmes par Sophie Parlatano (parution 2020 Ed. des Sables)

Infos sur l'autrice et musicienne Marie Beer, et plus sur A...

Lien photos photos CL

Gretna Green, c'est la chapelle des amoureux en fuite, en Ecosse. Council area: Dumfries and Galloway.

ἄνδρα μοι ἔννεπε μοῦσα πολύτροπον ὅς μάλα πολλὰ (Début de L'Odyssée)

ἔκλυον φωνάν͵ ἔκλυον δὲ βοὰν τᾶς δυστάνου Κολχίδος (Début de "Médée" d'Euripide)

Σχολαστικὸς εὐτράπελος ἀπορῶν δαπανημάτων τὰ βιβλία αὐτοῦ ἐπίπρασκε· καὶ γράφων πρὸς τὸν πατέρα ἔλεγε· Σύγχαιρε ἡμῖν, πάτερ, ἤδη γὰρ ἡμᾶς τὰ βιβλία τρέφει.
(Philogelos 55)

C’est un intello plein l’humour qui est à court d’argent et vend sa bibliothèque. Il écrit alors à son père : “J’ai une bonne nouvelle : je commence à vivre de mes livres”


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"Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser." (Richard Bach)
Je suis Cheval de Feu, Fire Horse selon l'astrologie extrême-orientale. Le cheval de feu est promis à une vie trépidante, aime l'excitation et l'action, sa vie est rarement calme. Il laisse sa marque partout où il passe (et des livres du bookcrossing également). Le cheval de feu, doté d'un bon sens de l'humour, mène une vie sociale très active. Le cheval de feu est destiné à faire sa place dans la profession de son choix (ça promet...)
Années cheval de feu récentes: 1906, 1966. La prochaine: 2026.

On s’est connu, on s’est reconnu, on s’est perdu de vue, on s’est retrouvé… Dans le tourbillon de la vie, clin d’œil à Rezvani, j’ai aimé ses livres, en général, du Massif des Maures aux années-lumière, eh bien, la signalisation est plus ambiguë que sur la route. Le concept de priorité relève du défi. Rappelons-nous l’histoire « Le vieux professeur et les cailloux » Si on ne place pas en premier les gros cailloux dans le pot, ils n’y entreront jamais, une fois le pot bourré de sable et de graviers. Ces derniers représentent l’accessoire. Les gros cailloux, nos priorités. L’histoire entière est facile à trouver sur l’Internet. Je ne la recopie donc pas ici. L’Internet a généré plus de copistes que tout le Moyen Age.
J’aime toujours les produits bio, je me rappelle m’en être fait livrer du Jura, avant qu’une faille temporelle m’engloutisse. Me revoici plusieurs années plus tard, de retour dans le présent. Toqué du pied contre un gros caillou. J’aime ce qui est à base de citron ou qui sent le citron, le citron a toujours quelque chose d’une madeleine de Proust, ça doit venir de l’enfance. En revanche, j’évite les chandelles, les flammes vives à l’intérieur, la recrue de protection civile que j’ai été a appris les risques du feu. Une partie de mon prénom a un goût d’olive, je viens des pays où croissent des oliviers, d’un côté, de sorte que j’aime ce qui a un goût d’olive. Je suis de ceux qui apprécient par ailleurs les fruits secs, noix, noisettes, j’ai toujours aimé ça, avant même de savoir lire comment cela s’appelait.
Les premières fois que j’ai été à peu près amoureux, les élues avaient été, dans cet ordre-là, ou pas ? d’Espagne, du Danemark et d’Allemagne. Trois pays qui conserveront une aura jusqu’à aujourd’hui. (Voire demain.)





















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