Rome, Naples et Florence
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J'adore l'Italie et Stendhal la raconte bien...
Drôle de titre que 'Rome, Naples et Florence' pour ce carnet de voyage, que l'auteur fixe à 1817, compilant les souvenirs des nombreux voyages que fit Stendhal en Italie entre 1800 et 1826.
Drôle de titre, donc, puisque l'essentiel de 'l'action' se déroule à Milan et Bologne ; Rome, Naples et Florence tenant toutes les trois dans le dernier tiers du livre ! En tout c'est une dizaine de villes que l'ami Henri visite et compare.
Stendhal laisse à d'autres le soin de décrire les sites, les villes, les musées et lieux remarquables et concentre son récit sur les mœurs italiennes qu'il compare entre elles ainsi qu'aux autres nations européennes, c'est à dire les anglais, les français et les allemands. Ces parties du récit sont les plus intéressantes et les plus réussies car les observations que fait Stendhal n'ont pas vieilli et on retrouve nos caractères du XXI° siècle dans des observations faites à l'aube du XIX°!
Stendhal était un salonard féru de musique, et il consacre donc une grosse part du journal à parler de théâtre et d'activités de salon. Cette partie du récit est d'intérêt mitigé. Sur le théâtre, l'opéra et la musique, çà va tant qu'il parle des grands mouvements, çà devient longuet quand il compare les mérites de tel ou tel soprano (surtout qu'on y a droit dans chacune des villes visitées). Idem pour les autres arts sur lesquels l'auteur a un avis plutôt tranché.
Sur la vie sociale, il a plutôt affaire au dessus du panier, c'est globalement intéressant mais assez répétitif. L'ami Henri aimait à écouter les anecdotes de ses compagnons, lesquelles ne sont pas toutes passionnantes.
Comme c'est une époque que je connais mal, j'ai dû recourir une ou deux fois au Larousse pour me repérer, surtout que Stendhal ne se prive pas de faire des allusions fines ou de remplacer par des *** les noms compromettants : les notes sont nombreuses mais pas toujours suffisantes pour comprendre de quoi l'on parle.
Drôle de titre, donc, puisque l'essentiel de 'l'action' se déroule à Milan et Bologne ; Rome, Naples et Florence tenant toutes les trois dans le dernier tiers du livre ! En tout c'est une dizaine de villes que l'ami Henri visite et compare.
Stendhal laisse à d'autres le soin de décrire les sites, les villes, les musées et lieux remarquables et concentre son récit sur les mœurs italiennes qu'il compare entre elles ainsi qu'aux autres nations européennes, c'est à dire les anglais, les français et les allemands. Ces parties du récit sont les plus intéressantes et les plus réussies car les observations que fait Stendhal n'ont pas vieilli et on retrouve nos caractères du XXI° siècle dans des observations faites à l'aube du XIX°!
Stendhal était un salonard féru de musique, et il consacre donc une grosse part du journal à parler de théâtre et d'activités de salon. Cette partie du récit est d'intérêt mitigé. Sur le théâtre, l'opéra et la musique, çà va tant qu'il parle des grands mouvements, çà devient longuet quand il compare les mérites de tel ou tel soprano (surtout qu'on y a droit dans chacune des villes visitées). Idem pour les autres arts sur lesquels l'auteur a un avis plutôt tranché.
Sur la vie sociale, il a plutôt affaire au dessus du panier, c'est globalement intéressant mais assez répétitif. L'ami Henri aimait à écouter les anecdotes de ses compagnons, lesquelles ne sont pas toutes passionnantes.
Comme c'est une époque que je connais mal, j'ai dû recourir une ou deux fois au Larousse pour me repérer, surtout que Stendhal ne se prive pas de faire des allusions fines ou de remplacer par des *** les noms compromettants : les notes sont nombreuses mais pas toujours suffisantes pour comprendre de quoi l'on parle.
Ce livre a été libéré : tombola de novembre - prix pour Glaros
Mille fois merci, Rivax, pour ce merveilleux "voyage" a Romes, Naples et Florence, en compagnie de Stendhal!!!