Un grand classique de la littérature française, auquel je ne me suis pas encore attaqué.
Je reste sur un mauvais souvenir de Flaubert, lié au fait que ma prof de français m'avait fait lire "Salammbô" en 5ème. Peut-être étais-je simplement trop jeune, et que je verrai Flaubert sous un nouveau jour aujourd'hui.

En refermant ce livre, mon impression la plus forte est que je plains profondément Emma Bovary. Je la plains car elle est incapable de voir le bonheur ailleurs que dans des rêves et des sentiments passionnés illusoires. Je la plains car elle a un mari qui l'aime réellement mais qu'elle ne s'en rend pas compte. Je la plains car être la femme d'un petit médecin de province au XIXe siècle, ce devait être terriblement ennuyeux.

Je comprend aussi pourquoi elle est devenue un tel symbole. Car nombreux doivent être les adolescents et jeunes adultes qui rêvent d'un destin hors norme et de grands sentiments. Moi-même ai mis un temps certain avant de comprendre que le bonheur se trouvait dans le quotidien et la réalité, et non dans des rêves. Certaines de mes amies l'ont compris beaucoup plus vite que moi. Et Emma Bovary ne l'aura jamais compris.

Un très beau roman. Mais tout de même, Flaubert ne vaut pas Stendhal ;o)

Je vais le laisser sur le présentoir à prospectus dans l'entrée principale, lors d'une représentation de "Le Triptyque" de Puccini (avec le merveilleux Marco Berti, que je vais enfin avoir l'occasion d'entendre "en vrai").

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