La perle
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Journal Entry 1 by DonaSwann from Vitrolles, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Tuesday, March 20, 2007
Jouant de sa lame comme d'un levier, il le fit céder et le coquillage s'ouvrit. Les lèvres de chair se crispèrent puis se détendirent. Kino souleva le repli et la perle était là, la grose perle, parfaite comme une lune. Elle accrochait la lumière, la purifiait et la renvoyait dans une incandescence argentée. Elle était aussi grosse qu'un oeuf de mouette. C'était la plus grosse perle du monde.
Journal Entry 2 by DonaSwann from Vitrolles, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Monday, May 28, 2007
Je croyais qu'il s'agissait d'une relecture. En réalité, je n'en avais lu que quelques extraits.
J'ai trouvé ce roman très poétique, plus proche de l'apologue que d'une simple chronique. Il semble que, pour que les classes sociales deviennent des castes, la terreur et l'ignorance veillent.
Lorsque Kino trouve la perle, pas strictement l'équivalent de nos loteries, puisqu'il s'agit du produit de son travail, il est condamné par ce qu'il est lui-même, un homme pauvre, exploité, sans entregent, à ne pas pouvoir l'utiliser. Il luttera jusqu'au bout pour éviter la fatalité ; et la fin est à la fois une soumission et un ultime refus à cette fatalité.
J'ai trouvé ce roman très poétique, plus proche de l'apologue que d'une simple chronique. Il semble que, pour que les classes sociales deviennent des castes, la terreur et l'ignorance veillent.
Lorsque Kino trouve la perle, pas strictement l'équivalent de nos loteries, puisqu'il s'agit du produit de son travail, il est condamné par ce qu'il est lui-même, un homme pauvre, exploité, sans entregent, à ne pas pouvoir l'utiliser. Il luttera jusqu'au bout pour éviter la fatalité ; et la fin est à la fois une soumission et un ultime refus à cette fatalité.