La fascination du pire
Registered by DandyMonk on 7/18/2006
4 journalers for this copy...
Bon, eh bien il semble bien parti pour être un bookray !
Voici la liste :
DonaJuana
Kalistina
DocFrankus
Libre à Doc de le garder, de le lâcher ou de continuer le ray si elle le souhaite et que quelqu'un d'autre est intéressé...
Voici la liste :
DonaJuana
Kalistina
DocFrankus
Libre à Doc de le garder, de le lâcher ou de continuer le ray si elle le souhaite et que quelqu'un d'autre est intéressé...
Journal Entry 2 by DonaSwann from Vitrolles, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Saturday, October 14, 2006
Il vient de passer sous le nez de kalistina qui m'a proposé de le lire avant elle... bon, il n'est pas très ventru, et plutôt agréable à regarder... ce livre. A plus tard, pour la JE !
Journal Entry 3 by DonaSwann from Vitrolles, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Tuesday, October 17, 2006
Je n'ai pas pu résister et l'ai fait remonter dans ma pàl...
Deux écrivains, le narrateur et un certain Martin Millet trop clairement clone de Houellebecq (Zeller a lu "Extension du domaine de la lutte" et ne s'en est pas remis), sont invités au Caire pour une série de conférences.
A l'instigation de Martin Millet, ils se lancent dans une quête pseudo-intellectuelle visant à démontrer que l'Egypte n'est pas plus frustrée sexuellement que les autres pays et que le voyage de Flaubert peut encore se faire, autrement dit, Martin Millet cherche à coucher avec une prostituée. Eclat de rire libérateur garanti à la page 82 (attention, interdit d'y aller directement, sinon, ça ne vous fera pas rire).
Cette lamentable épopée s'achève sur des considérations sur l'islam assez osées (dès qu'on sort des deux formes de langue de bois permises, tout devient osé, sur l'islam), ce dont l'auteur semble si conscient que, et c'est là qu'il sauve son roman, il conçoit une histoire à tiroir où c'est Martin Millet qui devient l'auteur de "La Fascination du pire" et tire lui-même à boulets rouges sur son roman, prévoyant tout ce qui pourra lui être reproché (à croire qu'il a fait lire ses brouillons à un panel représentatif de lecteurs avant d'achever le roman). Du coup, j'aime assez, alors qu'en cours de lecture, j'étais plutôt remontée de la parenté avec "Extension du domaine de la lutte".
Deux écrivains, le narrateur et un certain Martin Millet trop clairement clone de Houellebecq (Zeller a lu "Extension du domaine de la lutte" et ne s'en est pas remis), sont invités au Caire pour une série de conférences.
A l'instigation de Martin Millet, ils se lancent dans une quête pseudo-intellectuelle visant à démontrer que l'Egypte n'est pas plus frustrée sexuellement que les autres pays et que le voyage de Flaubert peut encore se faire, autrement dit, Martin Millet cherche à coucher avec une prostituée. Eclat de rire libérateur garanti à la page 82 (attention, interdit d'y aller directement, sinon, ça ne vous fera pas rire).
Cette lamentable épopée s'achève sur des considérations sur l'islam assez osées (dès qu'on sort des deux formes de langue de bois permises, tout devient osé, sur l'islam), ce dont l'auteur semble si conscient que, et c'est là qu'il sauve son roman, il conçoit une histoire à tiroir où c'est Martin Millet qui devient l'auteur de "La Fascination du pire" et tire lui-même à boulets rouges sur son roman, prévoyant tout ce qui pourra lui être reproché (à croire qu'il a fait lire ses brouillons à un panel représentatif de lecteurs avant d'achever le roman). Du coup, j'aime assez, alors qu'en cours de lecture, j'étais plutôt remontée de la parenté avec "Extension du domaine de la lutte".
Journal Entry 4 by DonaSwann at at a meeting in By hand, by hand -- Controlled Releases on Saturday, October 28, 2006
Released 17 yrs ago (10/28/2006 UTC) at at a meeting in By hand, by hand -- Controlled Releases
WILD RELEASE NOTES:
RELEASE NOTES:
Pour kalistina.
Pour kalistina.
Journal Entry 5 by kalistina from Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Saturday, October 28, 2006
Merci à vous deux pour ce ray :)
Journal Entry 6 by kalistina from Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Tuesday, December 5, 2006
Bon, alors il paraît que ce n’est qu’une pâle copie de « l’extension du domaine de la lutte » de Houellebecq… Comme je ne l’ai pas lu, je ne me prononce pas.
En fait, là tout de suite, je suis un peu victime du syndrome de la page blanche… Que dire sur cette lecture ? J’ai lu ce roman avec un certain plaisir, j’ai aimé le style Zeller (ou le style Houellebecq, alors ?).
Le fond est plus difficile à commenter. Le sujet abordé est à la fois polémique et bateau : que peut-on dire sur l’Islam aujourd’hui ? Quelle part est faite à la liberté d’expression dans les sociétés musulmanes ? Que penser de ceux qui, comme Martin Millet, reportent leur frustration individuelle à une échelle sociétale et rendent l’Islam responsable de tous les maux ? Quelle part de vrai dans tout ce discours (d’ailleurs qu’est-ce qui relève du fait, qu’est-ce qui relève de l’opinion)? Zeller lui-même est ambivalent, il nous fait d’ailleurs une sorte de mise en abîme pour rappeler le caractère fictionnel de son bouquin.
Bref, une sympathique lecture, mais il m’en faudrait une autre du même auteur pour voir si j’accroche au style avec un autre contenu.
En fait, là tout de suite, je suis un peu victime du syndrome de la page blanche… Que dire sur cette lecture ? J’ai lu ce roman avec un certain plaisir, j’ai aimé le style Zeller (ou le style Houellebecq, alors ?).
Le fond est plus difficile à commenter. Le sujet abordé est à la fois polémique et bateau : que peut-on dire sur l’Islam aujourd’hui ? Quelle part est faite à la liberté d’expression dans les sociétés musulmanes ? Que penser de ceux qui, comme Martin Millet, reportent leur frustration individuelle à une échelle sociétale et rendent l’Islam responsable de tous les maux ? Quelle part de vrai dans tout ce discours (d’ailleurs qu’est-ce qui relève du fait, qu’est-ce qui relève de l’opinion)? Zeller lui-même est ambivalent, il nous fait d’ailleurs une sorte de mise en abîme pour rappeler le caractère fictionnel de son bouquin.
Bref, une sympathique lecture, mais il m’en faudrait une autre du même auteur pour voir si j’accroche au style avec un autre contenu.
Je viens de trouver ce livre sous une pile de ses semblables et, par la même occasion, de me rendre compte que je n'avais pas donné de ses nouvelles. Oubli désormais réparé !
Florian Zeller est chez moi, bien traité, bien nourri et bien au chaud.
Florian Zeller est chez moi, bien traité, bien nourri et bien au chaud.