4^e de couverture

Il est inexplicable que nous soyons vivants. Je remonte, ma lampe électrique à la main, les traces de l'avion sur le sol. A deux cent cinquante mètres de son point d'arrêt nous retrouvons déjà des ferrailles tordues et des tôles dont, tout le long du parcours, il a éclaboussé le sable. Nous saurons, quand viendra le jour, que nous avons tamponné presque tangentiellement une pente douce au sommet d'un plateau désert.

J'ai adoré.
J'ai acheté ce livre en tombant par hasard dessus à la Fnac après en avoir lu à peine quelques jours plus tôt des passages choisis dans un petit classique illustré Vaubourdolle. J'aime les avions de façon générale, j'aime la façon dont Saint-Ex mêle récit et réflexion, et le côté aventurier de l'ensemble.

Beaucoup de belles choses dans ce livre. Mais certains passages m'ont particulièrement plu:
- la découverte de météorites sur un haut plateau Saharien (p59-62)
- suivi immédiatement du voyage au dos de la planète Terre (p62-63)
- tout l'épisode au centre du désert (p110-157) avec un préférence pour le vol qui précède le crash (p112-122), le passage ou l'on suit les traces du fennec (p133-134), et bien sûr le sauvetage par le Bédouin (p155-157)
- certaines réflexions du dernier chapitre sur les hommes (p158-182), que je me suis promis de relire à l'occasion et à une heure moins tardive.

J'ai lu ces deux premiers passages (p59-63) à la soirée lecture parisienne du 25 novembre.

salut toi! ;o)
St-Ex s'envole vers la Grèce
à bientôt j'espère..