Un dimanche à la piscine à Kigali - Bookray

by Gil Courtemanche | Literature & Fiction |
ISBN: 2764600712 Global Overview for this book
Registered by Folia of Sorel-Tracy, Québec Canada on 5/19/2004
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7 journalers for this copy...
Journal Entry 1 by Folia from Sorel-Tracy, Québec Canada on Wednesday, May 19, 2004
Bookray international organisé pour souligner les cérémonies qui ont eu lieu le 7 avril 2004 au Rwanda en rappel du génocide, 10 ans plus tôt. Si vous voulez que votre nom soit ajouté à la fin de la liste, envoyez-moi un PM.

Un bookring a aussi été organisé pour ce livre. Si vous voulez lire les commentaires des autres lecteurs, cliquez ici. Si vous désirez recevoir directement dans votre courriel les commentaires des participants au bookring, envoyez-moi un PM et je vous communiquerai le BCID.

C'est avec l'obstination du témoignage que nous répondons à l'obstination du crime. (Albert Camus)

Liste des participants
1. -ma-, région parisienne
2. andras, Paris
3. e-marmotte, Paris
4. nobodysperfect, Paris
5. pask, Paris
6. Seg0, Paris
7. tweesty, Paris
8. Valtin, Paris
9. buchsuch, Hannover, Allemagne
10. mattellaca, Portugal
11....

Le livre a été envoyé à -ma- le 20 mai 2004.

Journal Entry 2 by -ma- from -Paris 20e, Ile-de-France France on Wednesday, September 8, 2004
Alors voilà mon thread pour accuser réception de ce livre très gentiment envoyé par Folia.
Je suis honteuse d'avoir oublié de l'inscrire en le recevant et surtout d'avoir causé du soucis à Folia qui le croyait perdu.

A bientôt, dès la fin de la lecture...

Journal Entry 3 by andras from Lyon, Rhône-Alpes France on Wednesday, November 17, 2004
ca y est, il est arrivé chez moi ! Merci -ma- et merci Folia !

Journal Entry 4 by andras from Lyon, Rhône-Alpes France on Wednesday, January 5, 2005
J'ai à mon tour été très impressionné par ce livre. Pourtant, ma réaction à la lecture des 30 premières pages était mitigée : j'ai cru que l'on allait avoir droit à une succession de photos sur Kigali plus qu'à un récit mais je me trompais. Très vite le livre acquiert une densité qui ne va cesser de croître jusqu'à la fin. L'histoire de Valcourt et de Gentille un peu improbable au début, prend une signification très forte au fil du récit, en particulier lorsqu'ils s'en vont tous les deux annoncer leur mariage à la famille de Gentille. Toutes ces recontres à la veille du drame sont très poignantes. Courtemanche trouve les mots justes pour traduire ce que peux ressentir un homme qui sent que le pire se prépare (les signes sont tangibles puisque les exactions ont commencé bien avant le déclanchement des massacres) et qui est impuissant à empêcher son avènement. On peut peut-être tenter ici un rapprochement avec le Docteur Rieux dans le roman d'Albert Camus La peste. Mais là où l'optimisme de Rieux-Camus pouvait encore espérer faire quelque chose contre le Mal, c'est à un constat plus amer d'impuissance que Valcourt-Courtemanche nous conduit.
Cependant, et c'est là que le livre m'a profondément touché, c'est du fond de ce trou noir que Courtemanche trouve la force d'écrire ce récit qui est tout autant une histoire d'amour - magnifique - qu'une histoire de haine.

Je signale aussi la note de lecture de Lesezeichen sur le blog Entrelacs que nous tenons en commun.

Journal Entry 5 by e-marmotte from Montauban, Midi-Pyrénées France on Friday, January 14, 2005
Bonjour, je viens de récupérer ce livre dans notre OBCZ parisienne, le Petit Châtelet (merci Andras d'avoir laissé les beaux timbres - de Cornélie? - sur l'enveloppe!).
Enfin! Je vais pouvoir m'éloigner de la littérature franco-française en lisant un auteur québécois (la seule que j'ai lue doit être Anne Hébert) et concernant un autre pays francophone au passé récent sinistre, le Rwanda.
Merci Folia pour cette ouverture que tu m'apportes!

Journal Entry 6 by e-marmotte from Montauban, Midi-Pyrénées France on Monday, January 31, 2005
Faire un topo sur un livre est un exercice d'autant plus difficile que le sujet délicat, tel celui d’Un dimanche à la piscine à Kigali…
J’ai bien évidemment été choquée à la lecture de ce livre à la fois très dur et très cru, qui au fond, est une grande accusation du colonialisme (franco-belge dans le cas présent) même s’il n’insiste encore pas suffisamment dessus à mon sens. A la limite j’aurais souhaité que l’auteur s’attarde davantage sur les mécanismes ayant permis un tel génocide et développe les raisons qui poussèrent les ancêtres des Hutus et Tutsis de 1994 à maquiller leurs origines…
Sans langue de bois ni hypocrisie, certes (décrivant tour à tour les Rwandais comme menteurs, dissimulateurs, gens de façade, distants, réservés mais aussi jouisseurs et barbares -!?-), j’aurais quand même envie de qualifier ce livre de très voyeur -- était-ce bien nécessaire de prendre le parti de la fiction et de brasser sida, génocide et se payer le luxe d’une histoire d’amour (mais surtout de cul) avec Paul Eluard en toile de fond ??? -- avec des accents paternalistes.
Le plus pénible est sans doute de voir souvent cohabiter dans une même phrase jouissance sexuelle et barbarisme inqualifiable : « Des morts incroyables, des culs plus doux et ronds que la pleine lune, des yeux plus profonds que l’océan, des militaires plus barbares que les Huns et les nazis confondus se faisaient une lutte épique pour attirer l’attention des auditeurs » (p.165). Je trouve cela très provocateur. Complaisant. Peut-être n’ai-je pas pu comprendre la résignation de la population telle que la décrit Courtemanche, une population qui voit les horreurs à venir comme inéluctables, allant presque jusqu'à les souhaiter, comme pour être mieux soulagés ensuite quand tout serait fini : « Cette colline si paisible en apparence n’était qu’un champ de mines. (…) Sa colline, comme toutes les autres, ne pourrait connaître la paix que si les mines explosaient, dévoilant dans l’horreur des chairs tordues et des familles écartelées la folie de ceux qui les avaient posées. Mais il fallait que tout explose pour que les aveugles et les sourds voient et entendent enfin le feu et les hurlements de l’enfer qu’ils avaient créé » (p. 222).
Mes excuses pour ces réactions un peu désordonnées. C'est volontairement que je ne note pas ce livre.
[Note à moi-même : penser à relire La Peste pour y voir un éventuel lien...]

Journal Entry 7 by andras from Lyon, Rhône-Alpes France on Monday, January 31, 2005
Je respecte ton point de vue, e-marmotte, mais est-ce que tu ne te laisses pas un peu emporter par ta plume quand tu écris que ce livre a "des accents de paternalisme". On peut très bien ne pas avoir été sensible au style de l'auteur, on peut très bien n'avoir vu qu'une "histoire de cul" dans l'histoire de Valcourt et de Camille, mais je lis dans ce livre une dénonciation des tergiversations des puissances occidentales et en aucun cas un regard ou une attitude paternaliste. Ce journaliste est tout aussi perdu et impuissant que son amie Camille. Son salut, il le doit au fait de n'être pas tutsi. Contrairement à toi, je ne vois aucune "complaisance" dans le fait de parler en même temps des massacres qui se préparent et de scènes érotiques. Parce qu'il parle de ce qu'il a sous les yeux et qu'il écrit un roman et non un rapport pour l'ONU ou pour Amnesty International. Et c'est sans aucune complaisance qu'il montre comment les assassinats sont peu à peu devenus des faits quasi quotidiens, comment la terreur reignait avant même que les massacres soient déclanchés et cela sans que les grandes puissances ne bougent.

Journal Entry 8 by nobodysperfect from Paris, Ile-de-France France on Sunday, February 6, 2005
récupéré aujourd'hui, merci e-marmotte !
Ma PAl est très encombrée (voila ce qui s'appelle un doux euphémisme...), je reviens dès que possible...

Journal Entry 9 by nobodysperfect from Paris, Ile-de-France France on Monday, February 21, 2005
J'ai été surprise de lire ce livre aussi rapidement, et aussi "facilement",
grâce à la plume de Courtemanche.
Au delà de l'horreur, il me reste de cette lecture des impressions très fortes. Impuissance. Témoignage. Simplicité des faits.
Concernant le deuxième point : les massacres systématisés, pensés, rationnalisés, 50 petites années après les nazis... Voila de quoi me faire réfléchir pendant longtemps.
A propos de ce que j'appelle la simplicité des faits : mon souvenir de 1994, c'est que je ne comprenais rien de rien de ce que j'entendais à la radio ou pouvais lire dans la presse. Mon souvenir, c'est que c'était horriblement compliqué, la situation au Rwanda.
Or, selon Courtemanche, elle était au contraire parfaitement limpide. Tout est assez manichéen, excepté le rôle du président assassiné et de sa femme Agathe, qui m'échappent.
La version de Courtemanche est-elle juste ? Je veux dire : était-ce vraiment aussi simple, aussi prévisible, aussi évitable ? *

En tout cas, l'immense et premier mérite de ce livre est d'exister. Comme le dit Camus si justement cité par Folia plus haut : c'est avec l'obstination du témoignage que nous répondons à l'obstination du crime.
Merci, Folia.

* Une rapide recherche sur internet m'a donné les liens suivants :
Un bref résumé des faits et de leur genèse
un article d'avril 2004 sur le trouble rôle d'Agathe
un site pour la mémoire

03.04.05 : laissé au PC pour Pask (ou remis en mains propres ? je ne sais plus) il y a quelque temps déja

Journal Entry 10 by pask from Paris, Ile-de-France France on Friday, April 22, 2005
Il avait été laissé... Et ça y est, je l'ai enfin récupéré !

Journal Entry 11 by pask from Paris, Ile-de-France France on Saturday, October 29, 2005
J'ai mis un moment à le commencer, et puis j'ai eu un peu de mal à le finir, allant jusqu'à l'oublier pour d'autres... Il faut dire, un livre pareil, dans le métro, ça n'est pas évident.

Pas très envie d'ajouter des commentaires à ce que vous avez déjà écrit... Je crois malheureusement qu'effectivement tout était assez simple, et en tous cas désespérément prévisible...

Je vois avec Seg0 comment le lui faire parvenir rapidement !

Journal Entry 12 by pask from Paris, Ile-de-France France on Saturday, November 11, 2006
seg0 ayant décliné, je contacte Tweesty...

Journal Entry 13 by tweesty from Paris, Ile-de-France France on Thursday, March 29, 2007
Je viens de recevoir le livre. Merci Pask !

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