Une voix dans la nuit
6 journalers for this copy...
je l ai lu il y a à peine un an et je ne m'en souviens deja plus... juste des petits souvenirs de road-movie lancinants et finalement pas tres passionnant!
J'avais oublié de l'enregistrer
Pas très fascinant et un peu rétrograde, ce petit vieux qui délire en entendant les démons. La ou le road-movie aurait pu se révéler échevelé, délirant, joyeux, ce n'est qu'une succession de "c'était mieux avant", ou "là c'est bien parce que c'est un peu comme avant".
Au lieu d'être truculent, c'est aride, pas vraiment relevé par les quelques descriptions culinaires que l'auteur nous balance du bout du crayon, et pas vraiment mises en valeur par les traducteurs. Au lieu d'être délirant, un "Las Vegas Parano" à la sauce japonaise sans drogues, c'est mignon et un peu cucul, à tel point qu'on pense un peu sans arrèt à un mauvais "Eté de Kikujiro".
Et pourtant c'est étrangement fascinant, on sent que le sujet est intéressant: les poèmes dont ne cesse d'émailler son discours le vieux Kyoshiro (sans les accents, parce que quand même) donnent un ton à la limite du magique à certains paragraphes; le casting pourrait être un des meilleurs qui soit: une jeune dégourdie à la langue bien pendue, un vieil irritable qui ne cesse de grommeller et de vivre selon des rêgles dépassées, un bébé (à défaut d'un chat ou d'un chien, ça attire le chaland ;)) et un chauffeur de taxi effacé comme seuls savent l'être les japonais, aussi mystérieux qu'il semble inutile.
On a vue foultitude de romans et films partir sur des personnages moins attachants. Alors il se passe quoi? En fait, le roman semble ne pas parvenir à tenir le rythme. On se dit que ça va fuser, que le chemin va secouer, que tout va baigner dans un sacré bordel et un chaos jouissif... On s'attendrait à du dramatique, du romanesque, de l'improbable mais dont on se moquerait pour le plaisir de l'histoire; après tout les rencontres initiales dans le roman relève de cet esprit: Kyoshiro qui rencontre Tchatcha, puis le chauffeur de taxi.
Hélas pour nous (moi) le texte reste désespérement réaliste. Au final, ce sont surtout des histoires de déplacement, avec leur triste réalité: après tout, courir à la charge des moulins à vent, ça n'empèche de devoir manger et dormir.
Alors il voulait nous dire quoi Inoué? Que le changement est inévitable, que nous ne pouvons pas repartir en arrière? Que les vieux et les campagnards vivent dans le passé? Tout ça à la fois?
Ou est le message, flûte, que je puisse faire comprendre que j'ai compris dans cette JE!
Allez, 5, pour le texte qui est agréable à lire, peu marquant, mais adapté au ton un peu répétitif et lancinant de l'histoire...
J'en fais, quoi, Gasp?
Au lieu d'être truculent, c'est aride, pas vraiment relevé par les quelques descriptions culinaires que l'auteur nous balance du bout du crayon, et pas vraiment mises en valeur par les traducteurs. Au lieu d'être délirant, un "Las Vegas Parano" à la sauce japonaise sans drogues, c'est mignon et un peu cucul, à tel point qu'on pense un peu sans arrèt à un mauvais "Eté de Kikujiro".
Et pourtant c'est étrangement fascinant, on sent que le sujet est intéressant: les poèmes dont ne cesse d'émailler son discours le vieux Kyoshiro (sans les accents, parce que quand même) donnent un ton à la limite du magique à certains paragraphes; le casting pourrait être un des meilleurs qui soit: une jeune dégourdie à la langue bien pendue, un vieil irritable qui ne cesse de grommeller et de vivre selon des rêgles dépassées, un bébé (à défaut d'un chat ou d'un chien, ça attire le chaland ;)) et un chauffeur de taxi effacé comme seuls savent l'être les japonais, aussi mystérieux qu'il semble inutile.
On a vue foultitude de romans et films partir sur des personnages moins attachants. Alors il se passe quoi? En fait, le roman semble ne pas parvenir à tenir le rythme. On se dit que ça va fuser, que le chemin va secouer, que tout va baigner dans un sacré bordel et un chaos jouissif... On s'attendrait à du dramatique, du romanesque, de l'improbable mais dont on se moquerait pour le plaisir de l'histoire; après tout les rencontres initiales dans le roman relève de cet esprit: Kyoshiro qui rencontre Tchatcha, puis le chauffeur de taxi.
Hélas pour nous (moi) le texte reste désespérement réaliste. Au final, ce sont surtout des histoires de déplacement, avec leur triste réalité: après tout, courir à la charge des moulins à vent, ça n'empèche de devoir manger et dormir.
Alors il voulait nous dire quoi Inoué? Que le changement est inévitable, que nous ne pouvons pas repartir en arrière? Que les vieux et les campagnards vivent dans le passé? Tout ça à la fois?
Ou est le message, flûte, que je puisse faire comprendre que j'ai compris dans cette JE!
Allez, 5, pour le texte qui est agréable à lire, peu marquant, mais adapté au ton un peu répétitif et lancinant de l'histoire...
J'en fais, quoi, Gasp?
Je l'ai récupéré hier soir au PC.
Journal Entry 5 by katalobonga at La Garenne-Colombes, Ile-de-France France on Friday, February 15, 2013
Récupéré lors du meet up parisien de février.
J'ai déjà lu le "Loup Bleu" du même auteur et j'ai beaucoup aimé.
J'ai déjà lu le "Loup Bleu" du même auteur et j'ai beaucoup aimé.
Journal Entry 6 by katalobonga at MBC 2013 in Bruxelles / Brussel, Bruxelles / Brussel Belgium on Monday, May 20, 2013
Released 10 yrs ago (5/25/2013 UTC) at MBC 2013 in Bruxelles / Brussel, Bruxelles / Brussel Belgium
WILD RELEASE NOTES:
Je n'ai pas réussi à rentrer dans le livre.
Bonne lecture !
Bonne lecture !
Attrapé au MBC de Bruxelles. Inoué est un auteur que j'aime bien et je n'ai pas encore lu ce roman. Merci Katalobonga. Ca m'a vraiment fait plaisir de te revoir.
Journal Entry 8 by Nodame at La Taverne Française in Strasbourg, Alsace France on Thursday, July 2, 2015
Released 8 yrs ago (7/2/2015 UTC) at La Taverne Française in Strasbourg, Alsace France
WILD RELEASE NOTES:
Lâché au bout d'une centaine de pages. Dommage, ça démarrait bien !
Pour notre rencontre de juillet.
Pour notre rencontre de juillet.
Pas très encourageants les commentaires ! Nous verrons.