La Treizième cible
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Quand j'ai entendu parler de ce livre j'étais d'abord attiré par deux choses: 1) l'allusion au Vietnam, pays où j'ai séjourné beaucoup entre 94 et 98, et 2) le thème de la relation père et fils. La lutte contre la France par les Vietnamiens, et plus tard par les Algériens (l'Algérie étant aussi fortement impliquée dans l'histoire) est très importante dans ce livre qui est aussi l'histoire d'une lutte de la part d'un fils pour son indépendance et sa dignité contre un père brutal et tyrannique. La parallèle est saisissante. J'ai dévoré ce livre.
D'abord le Vietnam. J'ai retrouvé les sons et les odeurs des rues de Saigon, et aussi les endroits cités : la cathédrale, la très jolie rue Catinat, et je situe bien le quartier résidentiel français où la famille s'était installée sur le boulevard Albert Ier, maintenant la rue Dinh Tien Hoang. Non loin de là se trouve un restaurant que j'ai beaucoup fréquenté, qu'on appelait le Jardin, sur la rue Hai Ba Trung, autrefois la rue Pierre Blanchy. Je ne connais pas l'Algérie mais dans le texte j'ai trouvé, là aussi, les sons et les odeurs, et une ambiance lourde de chaleur et d'oppression. A travers les décors la tension monte tout au long de l'histoire.
Les relations parent-enfant ne sont jamais simples, qu'on soit parent ou enfant. Peut-être le seul reproche que je ferais ici c'est que le père est vraiment trop odieux. Il est pourtant crédible, surtout étant donné le cadre historique. Le fils connaît un destin plutôt inhabituel, et il nous fait prendre conscience de l'éventail de choix dont on dispose. Car au fond, nous sommes tous libres. Pas forcément indépendant, mais libre quand même.
D'abord le Vietnam. J'ai retrouvé les sons et les odeurs des rues de Saigon, et aussi les endroits cités : la cathédrale, la très jolie rue Catinat, et je situe bien le quartier résidentiel français où la famille s'était installée sur le boulevard Albert Ier, maintenant la rue Dinh Tien Hoang. Non loin de là se trouve un restaurant que j'ai beaucoup fréquenté, qu'on appelait le Jardin, sur la rue Hai Ba Trung, autrefois la rue Pierre Blanchy. Je ne connais pas l'Algérie mais dans le texte j'ai trouvé, là aussi, les sons et les odeurs, et une ambiance lourde de chaleur et d'oppression. A travers les décors la tension monte tout au long de l'histoire.
Les relations parent-enfant ne sont jamais simples, qu'on soit parent ou enfant. Peut-être le seul reproche que je ferais ici c'est que le père est vraiment trop odieux. Il est pourtant crédible, surtout étant donné le cadre historique. Le fils connaît un destin plutôt inhabituel, et il nous fait prendre conscience de l'éventail de choix dont on dispose. Car au fond, nous sommes tous libres. Pas forcément indépendant, mais libre quand même.
Passé, main à la main, à richardassaut ce soir au premier meet up de Besançon. D'autres bookcorsaires bisontins l'attendent par la suite.
Ce livre m'a été remis par Jonno le jour de notre premier meetUp, dans un bar, à Besançon.
C'est Jonno qui m'a remis ce livre lors de notre premier meet up.
Pour l'ambiance de la premiére partie, ce livre m'a rappelé "Sud lointain, d'Erwan Bergot, mais c'est ce qu'on retrouve dans tous les livres, ou films consacrés à l'Indochine(moiteur, boys, colons alcooliques...)
Ce n'est pas cet aspect du roman que j'ai retenu.
J'ai lu ce livre avec avidité, bien que ressentant un certain malaise.
Il me fallait aller jusqu'au bout dans l'escalade de la violence, et la fin ne m'a apporté aucun soulagement.
Un roman puissant et amère.
Remis aujourd'hui à Plumae.
Pour l'ambiance de la premiére partie, ce livre m'a rappelé "Sud lointain, d'Erwan Bergot, mais c'est ce qu'on retrouve dans tous les livres, ou films consacrés à l'Indochine(moiteur, boys, colons alcooliques...)
Ce n'est pas cet aspect du roman que j'ai retenu.
J'ai lu ce livre avec avidité, bien que ressentant un certain malaise.
Il me fallait aller jusqu'au bout dans l'escalade de la violence, et la fin ne m'a apporté aucun soulagement.
Un roman puissant et amère.
Remis aujourd'hui à Plumae.
controlled release aujourd'hui par Richardassaut