Les Croix de Bois
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En route pour l'Allemagne
Bonne lecture. Bonjour de Bretagne.
Le livre atterrit hier ; il figura sur ma liste de souhaits depuis 2018-08-16. Merci beaucoup !
Mes autres œuvres par cet écrivain
• L'Amour au front
Mes autres œuvres par cet écrivain
• L'Amour au front
Quel livre marquant et bouleversant ! Comme dans « À l’Ouest rien de nouveau » ni les lieux ni les dates sont précisés – et pourquoi donc, la guerre est affreuse – toujours et partout. À plusieurs reprises, une situation tolérable, voire même agréable, est bousculé par un obus, une blessure, une vue ou une expérience cauchemardesque. Comme le disait Saint-Exupéry, la guerre n’est pas une aventure mais une maladie. La victoire ? Y sortir vivant…
Quelle lecture difficile et dure ! Ce n’était pas facile, à cause d'une ribambelle de mots argotiques qui dépassaient non seulement mon Petit Larousse, mais encore mon mince dictionnaire spécial du français tactique, sans compter mon vieux dico scolaire et une collection de locutions. Souvent, malgré mon parapet de dictionnaires, j’ai dû deviner pour me débrouiller.
Citation marquante
On oubliera. Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont. L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu'ils aimaient tant. Et tous les morts mourront pour la deuxième fois.
Non, votre martyre n'est pas fini, mes camarades, et le fer vous blessera encore, quand la bêche du paysan fouillera votre tombe.
Les maisons renaîtront sous leurs toits rouges, les ruines redeviendront des villes et les tranchées des champs, les soldats victorieux et las rentreront chez eux. Mais Vous ne rentrerez jamais.
(p. 282)
Donc il faut lire, redistribuer et relire ces livres nous racontant la guerre, afin que les morts ne soient oubliés jamais. Cette année, avec le centenaire de la fin de la Grande Guerre, est l'occasion idéale pour s'approcher à ce grand classique.
Quelle lecture difficile et dure ! Ce n’était pas facile, à cause d'une ribambelle de mots argotiques qui dépassaient non seulement mon Petit Larousse, mais encore mon mince dictionnaire spécial du français tactique, sans compter mon vieux dico scolaire et une collection de locutions. Souvent, malgré mon parapet de dictionnaires, j’ai dû deviner pour me débrouiller.
Citation marquante
On oubliera. Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont. L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu'ils aimaient tant. Et tous les morts mourront pour la deuxième fois.
Non, votre martyre n'est pas fini, mes camarades, et le fer vous blessera encore, quand la bêche du paysan fouillera votre tombe.
Les maisons renaîtront sous leurs toits rouges, les ruines redeviendront des villes et les tranchées des champs, les soldats victorieux et las rentreront chez eux. Mais Vous ne rentrerez jamais.
(p. 282)
Donc il faut lire, redistribuer et relire ces livres nous racontant la guerre, afin que les morts ne soient oubliés jamais. Cette année, avec le centenaire de la fin de la Grande Guerre, est l'occasion idéale pour s'approcher à ce grand classique.
Journal Entry 5 by litrajunkie at Hôtel Restaurant à l'Étoile in Merkwiller-Pechelbronn, Alsace France on Wednesday, April 10, 2019
Released 5 yrs ago (4/9/2019 UTC) at Hôtel Restaurant à l'Étoile in Merkwiller-Pechelbronn, Alsace France
WILD RELEASE NOTES:
Dans l’histoire de l’Alsace, il y avait des guerres en profusion. Il faut s'en souvenir, sinon l’histoire se répètera. Aujourd’hui, l’amitié franco-allemande est en plein essor avec le traité de l'Élysée, l'OFAJ, les jumelages et le Bookcrossing, bien sûr !
À bas la guerre, vive l’Europe !
Autres livres libérés ici
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Update 2019-08-09
In [Gefundene Bücher] August 2019 eingetragen.
Den letzten JE für eine Auswilderung gabs am 2019-05-30, der nächste erfolgte am 2019-08-30.
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P. S. : « Le Feu » est désormais sur ma « pile à lire »
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Mis à jour 2021-05-14
Le livre voyageait 2.236 km.
À bas la guerre, vive l’Europe !
Autres livres libérés ici
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Update 2019-08-09
In [Gefundene Bücher] August 2019 eingetragen.
Den letzten JE für eine Auswilderung gabs am 2019-05-30, der nächste erfolgte am 2019-08-30.
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P. S. : « Le Feu » est désormais sur ma « pile à lire »
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Mis à jour 2021-05-14
Le livre voyageait 2.236 km.
Pas encore lu, mais ça va venir ! Il y a deux autres livres à lire absolument sur le Guerre de 1914-1918, deux romans : le premier c'est LE FEU, par Henri Barbusse, qui raconte la vie des soldats dans ls tranchées... Le second c'est JULES MATRAT, par Charles Exbrayat : ce roman complément indispensable du précédent, nous raconte la vie d'un soldat, Jules Matrat, revenu vivant de la guerre : une vie souvent terrible, car il doit faire face à ses handicaps divers, et se trouve souvent rejeté, ne pouvant même se plaindre, car on leur lance alors "toi au moins t'es revenu, t'as sauvé ta peau, alors fous-nous la paix avec tes histoires !"... Quat aux Croix de Bois de Dorgelès, le livre est à Wintzenheim près de Colmar en Alsace... une fois lu, je le libérerai dans ma région, au pays basque ! Ce n'est donc qu'un au-revoir !
Trouvé ce livre en Alsace, je l'ai rapporté chez moi au Pays Basque, à Anglet, dans le sud ouest de la France.... je l'abandonne à ANGLET dans la boîte à livres du parc du lavoir....... voici mon commentaire sur ce livre :
Encore un livre sur la Grande Guerre, diront certains ! Oui, c'en est un, et c'est un roman... Mais attention, le terme de "roman" doit être pris dans un sens noble ! Il ne signifie pas qu'on vous raconte des fariboles, des histoires racoleuses plus ou moins dégoulinantes de bons sentiments, de rebondissements invraisemblables et d'histoires de cul sentimentales, avec mariage, et falbalas, puis divorce et avocat !.... Pas du tout ! Ici, on est dans le vrai, c'est-à-dire dans l'horreur d'une guerre qui, de 1914 à 1918, occasionna la mort de 1,5 millions de Français et 2 millions d'Allemands.. L'auteur, Roland Dorgelès, engagé volontaire, a vécu ce qu'il écrit, il ne fantasme pas, il n'imagine pas... Témoin exceptionnel, il nous raconte ici la vie quotidienne des soldats, avec un réalisme de journaliste-reporter de guerre et le talent d'un écrivain.. Tout y est : l'horreur des combats, les hommes qui tombent, fauchés par les mitrailleuses ou pulvérisés par les obus... mais aussi le quotidien de la vie, dans des tranchées boueuses... une nourriture souvent parcimonieuse, le pinard et l'eau-de-vie, les rires et les pleurs des bidasses, leurs peurs, leurs espoirs, les petites joies d'une lettre reçue d'une femme, épouse ou fiancée, le partage d'un colis avec les copains, avant de monter en ligne, sous un déluge de feu, sous la lumière aveuglante des fusées, les éclairs des obus, le fracas des canons, avec en permanence l'ombre de la mort.... On ne lit pas ce roman, on le vit, c'est-à-dire qu'on souffre souvent, qu'on se demande parfois comment tout cela a pu exister... on se demande même si on n'est pas en pleine fiction, celle précisément d'un roman.. Mais non tout est vrai ici, tout est vécu, tout est décrit, sans emphase, sans style ampoulé, sans jamais rien de "romancé"... Juste la guerre, les hommes, la vie, la mort.... On n'a pas le droit de ne pas lire ce livre !
Encore un livre sur la Grande Guerre, diront certains ! Oui, c'en est un, et c'est un roman... Mais attention, le terme de "roman" doit être pris dans un sens noble ! Il ne signifie pas qu'on vous raconte des fariboles, des histoires racoleuses plus ou moins dégoulinantes de bons sentiments, de rebondissements invraisemblables et d'histoires de cul sentimentales, avec mariage, et falbalas, puis divorce et avocat !.... Pas du tout ! Ici, on est dans le vrai, c'est-à-dire dans l'horreur d'une guerre qui, de 1914 à 1918, occasionna la mort de 1,5 millions de Français et 2 millions d'Allemands.. L'auteur, Roland Dorgelès, engagé volontaire, a vécu ce qu'il écrit, il ne fantasme pas, il n'imagine pas... Témoin exceptionnel, il nous raconte ici la vie quotidienne des soldats, avec un réalisme de journaliste-reporter de guerre et le talent d'un écrivain.. Tout y est : l'horreur des combats, les hommes qui tombent, fauchés par les mitrailleuses ou pulvérisés par les obus... mais aussi le quotidien de la vie, dans des tranchées boueuses... une nourriture souvent parcimonieuse, le pinard et l'eau-de-vie, les rires et les pleurs des bidasses, leurs peurs, leurs espoirs, les petites joies d'une lettre reçue d'une femme, épouse ou fiancée, le partage d'un colis avec les copains, avant de monter en ligne, sous un déluge de feu, sous la lumière aveuglante des fusées, les éclairs des obus, le fracas des canons, avec en permanence l'ombre de la mort.... On ne lit pas ce roman, on le vit, c'est-à-dire qu'on souffre souvent, qu'on se demande parfois comment tout cela a pu exister... on se demande même si on n'est pas en pleine fiction, celle précisément d'un roman.. Mais non tout est vrai ici, tout est vécu, tout est décrit, sans emphase, sans style ampoulé, sans jamais rien de "romancé"... Juste la guerre, les hommes, la vie, la mort.... On n'a pas le droit de ne pas lire ce livre !