Quand Tayaout se rend chasser au pays des glaces éternelles, il découvre la pierre divine que les anciens matérialisaient en fétiches protecteurs.

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Avant-hier, j'ai trouvé ce livre dans le rayon d'échange chez l'Institut français à Erlangen, Bavière, Allemagne.

Quatrième de la couverture
Mû par un appel secret venu de l'espace, du passé et des dieux oubliés de sa race, Tayaout se rend chasser au pays des glaces éternelles. Là-bas, après un combat féroce avec un ours blanc, il découvre la pierre divine que les anciens matérialisaient en fétiches protecteurs. Pour lui et les siens, cette pierre est le symbole du retour aux sources, du renouement aux alliance passées, de la promess d'un avenier de liberté.

Ce trésor, Tayaout doit le rapporter dans son village et le remettre aux siens, au péril de sa vie. Mais voilà qu'à son retour, un homme blanc propose à son père de troquer les objets sculptés dans cette pierre contre des dollars. Agaguk accepte le marché. Tayaout se révolte...

Tayaout, fils d'Agaguk est un roman d'action sur fond de blizzard dans lequel les passions se déchainent. Tayaout, de la race des Inuit du Grand Nord, nous entraine en öleine nature, dans l'immensité de la toundra, à la recherche de son destin. Un destin marqué par la violence, l'amour et la démesure. Voici un roman fort, à la dimension de l'Extrême-Nord.

Yves Thériault, auteur d'une quarantaine de romans, de centaines de contes et de textes dramatiques, ainsi que d'une dizaine d'ouvrages pour la jeunesse, fut sans doute le plus vivant et le plus prolifique des écrivains québécois. Son œuvre, traduite dans une douzaine de langues, a été couronnée par de nombreux prix. Agaguk, qui a valu à son auteur une renommée international, a fait l'objet d'une adaptation cinématographique.

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Après le texte du roman propre, il y a trois critiques suivi par des listes : une énumération des œuvres principales par Thériault, une dénombrant des études critiques sur Thériault et, à la fin, trois études sur « Tayaout ». Le livre n’est pas bien accueilli par la critique.

Moi, je l’ai trouvé assez intéressant mais il ne figura pas parmi mes coups de cœurs. Or, je suis d’accord avec Thériault : l’argent a tendance à profaner tout. Toujours, le commerçant profitera plus que le producteur.

La simple solution (rester dans son train-train quotidien, fidèle au troc), n’est pas une solution, parce que de cette manière, toute évolution sera matériellement impossible.

Bon voyage !

Merci de bien vouloir indiquer, même de façon anonyme, si ce livre vous a plu et s'il a une chance de poursuivre son voyage ...

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