Le gang des rêves
Registered by Passeur-X of Strasbourg, Alsace France on 1/1/2018
This book is in a Controlled Release!
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Variations sur le rêve américain.
Journal Entry 2 by Passeur-X at Book on a wishlist, By Mail/Post/Courier -- Controlled Releases on Monday, January 1, 2018
Released 6 yrs ago (1/2/2018 UTC) at Book on a wishlist, By Mail/Post/Courier -- Controlled Releases
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Ce titre figurait sur une liste de souhaits.
Merci Passeur-X pour cette belle surprise qui réjouit ce jour de rentrée scolaire pluvieux ! Les critiques sur ce roman son élogieuses. Je me réjouis de le découvrir.
Mon avis - 5 mars 2021
Lorsqu'un livre me transporte aussi loin de mon quotidien, lorsqu'il m'appelle à le choisir pour "habiller" le moindre temps libre de mes journées, lorsqu'il laisse des traces indélébiles, effrayantes ou heureuses, qui ne s'évaporent pas après sa lecture, lorsqu'il éveille en moi des rêves de petites filles ou de grandes évasions, alors sans aucun doute, je peux crier au coup de coeur !
Cela fait des années que Le gang des rêves trônait sur ma pile.
Je l'ai souvent pris en main, tourné et retourné, froissé ses pages, lu sa quatrième de couverture... avant de le reléguer dans les tréfonds de ma pile tant le nombre de pages me semblait effrayant.
Et puis ça y est, en ce jour de février 2021 et pour remplir l'item "plus de 800 pages" du multi-défi 2021, j'ai enfin succombé à la tentation et j'ai affronté le pavé.
Non pas le pavé qui cache la plage sous les rues de Paris mais celui d'un New York qui devient petit à petit mégapole internationale, plaque tournante de tous les racismes, de toutes les inégalités, de toutes les aventures et de tous les possibles.
Et j'ai bien fait de succomber enfin.
J'ai été totalement sous le charme de cette histoire d'hommes et de femmes de la rue, de ces survivants du quotidien qui vendent leur corps ou leur âme pour quelques piécettes ou un peu de reconnaissance.
Les plus forts ont vite pris leur place par la violence et la malice, par l'intimidation ou le mensonge.
Les plus modestes ont appris les leçons, se sont pliés aux règles injustes et traumatisantes tout en gardant l'espoir de lendemains meilleurs.
New York, dans son manteau de misère.
New York, sous les feux de l'inédit et de la modernité.
New York, unique et rayonnante de ce panachage de peuples et de langues, de possibles et de rêves.
Le gang des rêves comme ce rêve américain qui déballe ses débauches et ses trésors, ses amitiés et ses trahisons, ses peurs et ses délices.
Et au coeur du Lower East Side, Christmas et sa lumière de bienveillance m'ont rappelée qu'à Noël, les miracles existent. Comme au coeur de ce New York de début de 20ème siècle où l'amour trouve sa plus belle source.
J'ai tourné les pages fascinée comme devant un film coloré, qui dévoile son scénario en titillant les émotions les plus belles et les plus terribles de l'âme humaine.
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai aimé.
J'ai vécu New York.
"Dès l'aérogare
J'ai senti le choc
Un souffle barbare
Un remous hard-rock
Dès l'aérogare
J'ai changé d'époque
Come on, ça démarre
Sur les starting-blocks"
(Claude Nougaro - Nougayork)
Mon avis - 5 mars 2021
Lorsqu'un livre me transporte aussi loin de mon quotidien, lorsqu'il m'appelle à le choisir pour "habiller" le moindre temps libre de mes journées, lorsqu'il laisse des traces indélébiles, effrayantes ou heureuses, qui ne s'évaporent pas après sa lecture, lorsqu'il éveille en moi des rêves de petites filles ou de grandes évasions, alors sans aucun doute, je peux crier au coup de coeur !
Cela fait des années que Le gang des rêves trônait sur ma pile.
Je l'ai souvent pris en main, tourné et retourné, froissé ses pages, lu sa quatrième de couverture... avant de le reléguer dans les tréfonds de ma pile tant le nombre de pages me semblait effrayant.
Et puis ça y est, en ce jour de février 2021 et pour remplir l'item "plus de 800 pages" du multi-défi 2021, j'ai enfin succombé à la tentation et j'ai affronté le pavé.
Non pas le pavé qui cache la plage sous les rues de Paris mais celui d'un New York qui devient petit à petit mégapole internationale, plaque tournante de tous les racismes, de toutes les inégalités, de toutes les aventures et de tous les possibles.
Et j'ai bien fait de succomber enfin.
J'ai été totalement sous le charme de cette histoire d'hommes et de femmes de la rue, de ces survivants du quotidien qui vendent leur corps ou leur âme pour quelques piécettes ou un peu de reconnaissance.
Les plus forts ont vite pris leur place par la violence et la malice, par l'intimidation ou le mensonge.
Les plus modestes ont appris les leçons, se sont pliés aux règles injustes et traumatisantes tout en gardant l'espoir de lendemains meilleurs.
New York, dans son manteau de misère.
New York, sous les feux de l'inédit et de la modernité.
New York, unique et rayonnante de ce panachage de peuples et de langues, de possibles et de rêves.
Le gang des rêves comme ce rêve américain qui déballe ses débauches et ses trésors, ses amitiés et ses trahisons, ses peurs et ses délices.
Et au coeur du Lower East Side, Christmas et sa lumière de bienveillance m'ont rappelée qu'à Noël, les miracles existent. Comme au coeur de ce New York de début de 20ème siècle où l'amour trouve sa plus belle source.
J'ai tourné les pages fascinée comme devant un film coloré, qui dévoile son scénario en titillant les émotions les plus belles et les plus terribles de l'âme humaine.
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai aimé.
J'ai vécu New York.
"Dès l'aérogare
J'ai senti le choc
Un souffle barbare
Un remous hard-rock
Dès l'aérogare
J'ai changé d'époque
Come on, ça démarre
Sur les starting-blocks"
(Claude Nougaro - Nougayork)
Donné à mon ami Bruno qui s’est laissé tenter par mon enthousiasme. Bonne lecture