Sous un ciel de marbre

by Virginie Buhl John Shors | Literature & Fiction |
ISBN: 2298009953 Global Overview for this book
Registered by wingBlue_Fairywing of Montréal, Québec Canada on 11/11/2017
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Journal Entry 1 by wingBlue_Fairywing from Montréal, Québec Canada on Saturday, November 11, 2017
En 1632, Shah Jahan, Empereur des Indes, rendu fou de chagrin par la mort de son épouse adorée, ordonne la construction d'un gigantesque mausolée en témoignage de leur amour: le Taj Mahal.

La fille du couple impérial, la princesse Jahanara, est chargée d'assister l'architecte Ustad Isa dans sa tâche.

Commencent alors les années d'exaltation, les années de danger à la cour et les années de passion....

A travers son destin extraordinaire à l'ombre du Taj Mahl, la princesse Jahanara nous entraîne dans une envoûtante fresque orientale de palais opulents, de harems décadents, d'intrigues de cour et de liaisons interdites.

Acheté sur eBay et envoyé par le vendeur à la gagnante ou alibi de la tombola de novembre 2017. Ce livre était sur sa liste de souhait.
Bonne lecture!

Journal Entry 3 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Saturday, November 11, 2017
Confirmation reçu, je suis bien l'heureuse gagnante de la tombola express de Novembre initié par Indy !!! Trop contente !!!
Mille merci Blue_Fairy pour ce livre de ma liste de souhaits !!! C'est un pavé de 512 pages et j'ai hâte d'en commencer la lecture ! Merci pour ce choix et merci de m'avoir gâté ainsi :) ;)
Bisous de France

Journal Entry 4 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Saturday, July 28, 2018
J'en ai commencé la lecture hier soir et j'ai lu une bonne partie de la nuit...trop chaud pour dormir !
J'adore !
Voici déjà quelques extraits :

Page 48
"Nous autres femmes devons nous montrer prudentes", me conseilla-t-elle en s'arrêtant devant un stand de citrons. Elle en tâta quelques uns. "Manipuler les hommes est aussi délicat que jongler avec des charbons ardents. Ils sont relativement inoffensifs, tant que l'on fait attention, mais, Allah m'en est témoin, ils peuvent nous brûler les doigts si on y prend pas garde.
- As-tu déjà jonglé avec des charbons ardents ?
- Non, mais avec des hommes, tous les jours. Et je suis certaine que des braises seraient bien moins redoutables !"
Nous rîmes de concert en retournant au harem.

Page 122
En tant que jeune femme, je ne prenais pas bien la mesure de la perte subie par mon père. Mais je la comprends aujourd'hui. Car j'estime que le chagrin est la plus puissante des émotions après l'amour.

Page 133
- Et pensez-vous que je sois cette… hirondelle ?
- Je pense, Votre Majesté, que vous êtes de ces femmes que la plupart des hommes ne sauraient dompter.
Si présomptueux qu'eût été ce commentaire, je ne pus réprimer le sourire que fit naître son audace. En temps normal, je restais sur mes gardes et évitais ce genre de réaction en compagnie des hommes, car les sourires sont moins le miroir de la sagesse que celui de la gaité. Et j'avais besoin de m'imposer par ma sagesse. Pourtant, ce jour-là, il fit bon se détendre et accueillir un peu de chaleur humaine.

Journal Entry 5 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Monday, July 30, 2018
Voilà voilà, je l'ai terminé. Un livre coup de cœur !!! J'ai adoré !!!
"Assister" à la naissance du Taj Mahal c'est toute une histoire! Entre les guerres et leurs atrocités, une famille, mais pas n'importe laquelle, se déchire sur fond de religions, de pouvoir et d'amour. Cette famille c'est celle de l'empereur Shah Jahan et sa très belle femme Mumtaz Mahal, un personnage d'une grande sagesse. Elle donne naissance à 14 enfants et meurt en couche. A partir de là, un de ses fils, Aurangzeb, mettra sa fratrie et son pays à feu et à sang pour atteindre le trône. Dara et Jahanara avec leur sagesse hérité de leur mère mettront tout en œuvre pour contrer les attaques de celui-ci. Une fresque historique mais pas seulement… c'est aussi une histoire d'amour.
Encore quelques extraits.

Page 188
Un silence s'installa et ses yeux cherchèrent les miens. Je m'aperçus qu'il avait compris que je ne parlais pas de lui, mais de moi-même. Contrairement à la plupart des hommes, père est très observateur. Il comprenait les femmes, car son cœur était semblable au nôtre. "L'amour, Jahanara, est plus précieux que l'or. La quête de l'amour est le bien suprême." Il prit ma main. "Mais cette quête doit rester secrète, les autres chasseurs doivent tout en ignorer. Car l'amour, particulièrement celui que tu recherches, avec cet homme, peut être des plus dangereux."

Page 237
- Mais un iris, demanda-t-il en esquissant sa forme sur le mur, cherche-t-il à rétribuer le soleil qui lui a donné la vie ? Non, la simple beauté de cette fleur vaut mille remerciements car, chaque jour, cet astre peut admirer la merveille qu'il a créée."

Page 277
- Tu devrais t'aimer toi-même. Mais hélas, pour que tu le puisses, il faut que d'autres t'aiment. C'est ta seule faiblesse, Jahanara. Tu mènes ton existence comme tu crois devoir le faire aux yeux des autres. Tu vis pour ton père, ta mère, pour tous, sauf pour toi-même.[...] "En ce moment même, dit-il, en promenant ses mains sur mon visage, tu te retiens de pleurer comme si tu redoutais que je te juge trop faible." Je ne trouvais rien à répondre. Isa disait vrai, mais jamais je ne l'aurais admis. "Vois-toi comme je te vois, mon hirondelle. Ainsi, tu n'auras plus besoin de retenir tes larmes. Vis comme tu l'entends et tu seras en paix avec toi-même."

Page 293
L'une des choses qu'Isa m'avait apprises - leçon fort douloureuse, je l'avoue - était que nos proches nous sont parfois enlevés, soit par la mort soit par des circonstances que nous ne maîtrisons pas. Certes, nous déplorons leur départ à juste titre ; certes, nous ne devons pas les oublier dans nos prières quotidiennes. Mais nous ne devons pas non plus nous appesantir sur leur absence au point que la vie elle-même nous paraisse vide.

Page 425
Le vin nous réchauffa le ventre ; nous mangeâmes encore et rîmes sans nous soucier de l'heure qui avancait. Nous parlâmes comme seuls le font les membres d'une famille très unis : en nous écoutant attentivement les uns les autres, en formulant des éloges ou de la compassion selon le cas

Page 427
Lorsqu'il se pencha une nouvelle fois vers moi, je fis un pas en arrière. "Ai-je vieilli ?
- Quoi ?
- Les hommes... semblent se lasser des vieilles choses.
- Nous changeons l'un et l'autre, mon hirondelle. Nous ne vieillissons pas, nous changeons, tout simplement.
- Mais ma beauté ne sera pas éternelle.
- Ta beauté ? La beauté est un sentiment, et les sentiments durent toujours.
- Comment cela ?"
Ses yeux sombres au regard si perçant se braquèrent sur les miens. "Il existe une chaîne de montagnes, mon amour, loin d'ici. Au faîte de ces pics, les feuilles de certains arbres changent au fil des saisons. C'est une métamorphose stupéfiante. De vertes, elles deviennent dorées puis pourpres, et je peus te dire que les feuilles d'automne sont encore plus belles que celles du printemps." Il se pencha vers moi, m'embrassant de nouveau. "Ta beauté, Jahanara, est pareille à ces feuilles. Elle ne peut que s'épanouir."

Page 440
- Les gens forts... pleurent-ils chaque soir pendant un mois ? demanda-t-elle doucement.
- Quand ils en ont besoin, rétorquai-je en lui serrant les mains. On inculque aux femmes l'idée que les larmes sont une marque de faiblesse, Arjumand. Mais comment peut-on dire que les larmes sont un signe d'impuissance, quand elles conduisent à une plus grande sagesse, ou à un sentiment de paix ?


Released 5 yrs ago (2/12/2019 UTC) at Boîte à livres Lions Club - Hôtel de Ville in Sarreguemines, Lorraine France

WILD RELEASE NOTES:

J'ai découvert cette boîte à livres hier, avec juste une poignée de bouquins.
Je l'embellie un peu :)
Bonne lecture !

La lecture met en ébullition, dissipe la sécheresse, active les facultés, déchrysalide l'intelligence et met en liberté l'imagination. Antoine Albalat

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard


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Journal Entry 7 by Olivier_Decker at Sarreguemines, Lorraine France on Thursday, July 1, 2021
Trouvé dans boîte aux livres située à la mairie de Sarreguemines... le voyage continue

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