Pour toujours

by VerGilio Ferreira | Literature & Fiction |
ISBN: 2264015349 Global Overview for this book
Registered by wingsouramwing of Genève, Genève Switzerland on 7/23/2016
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Journal Entry 1 by wingsouramwing from Genève, Genève Switzerland on Saturday, July 23, 2016
Occasion.

Journal Entry 2 by wingsouramwing at Genève, Genève Switzerland on Sunday, October 2, 2016
L'image de couverture représente un azulejo portugais.

Paulo, le narrateur, surnommé Paulinho, au seuil du grand âge, retourne "pour toujours" (Para sempre) dans la maison de son enfance, à présent déserte et désolée, peuplée des seuls fantômes du passé.

Si Paulo avait été un pirate, eh bien...
- Il ne fraierait plus en mer avec des gibiers de potence - Il ne goûterait plus à ce que préparerait le coq à bord du bateau - Il laisserait d'autres creuser des trous sur des îles caribéennes (ou ailleurs ? sur la côte timoraise ?) dans l'espoir de déterrer le butin de telle ou telle rapine, tonnerre de Brest ! à son âge, il n'attraperait pas même l'empreinte du pied d'une donzelle sans risquer un lumbago... "Ventrebleu !", grommellerait-il, "je n'arrive plus à bourlinguer." Il se déposera alors en douceur dans un fauteuil pour lire des histoires de pirates, de rhum, de perroquets éructant "a-boor" en guise de "mille millions de mille sabords", de boit-sans-soif égarés hors de leur époque sous la plume de Stéphane Beauverger. A moins que Paulo ne relise Le Roi de Timor, comment dit-on ? O Rei do Timor, un livre déjà suranné de la facture de ceux qu'on voyait en 2008 dans la vitrine de l'antiquaire de la rua Voz da Operaria, do Operario, ou comment cela s'appelle-t-il*, ô mon incertaine mémoire dont le butin n'est pas toujours repérable du premier coup... là, dans la descente, où reposaient d'étranges aventures de Laurel et Hardy en panne d'automobile au Portugal obligés de se faire remorquer par un boeuf, un boeuf très humain, souriant même au spectateur.

*en tout cas, c'est la rue qu'on voit à l'image; juste en amont du tram rouge, à disons 50 mètres en amont se trouvait en été 2008 l'arcade en question

Journal Entry 3 by wingsouramwing at Genève, Genève Switzerland on Wednesday, May 24, 2017
Le narrateur regagne une maison de campagne, à la fin de sa vie. Le spectre d'une tante l'accueille. Il "voit" des morts de sa famille. Comme si des bouffées de souvenirs généraient des fantômes...
Nostalgique. Pas le genre de livre à aborder si on est convalescent, bien entendu. Mais c'est intéressant. Ce n'est peut-être pas même "morbide", après tout, le narrateur voit encore vivre ces personnes-là, elles ne sont pas tout à fait mortes en lui...
Vergilio Ferreira n'ergote pas sur une quelconque "mare aux canards" lusitanienne.

Image: Lisbonne, une photo que j'ai prise en été 2008.

Journal Entry 4 by wingsouramwing at Genève, Genève Switzerland on Thursday, May 25, 2017
Le narrateur réentend les morts, leur "parle", remonte une vieille pendule (acte très symbolique) tente de rejouer d'un violon oublié. Il se réinstalle dans une maison en province, parmi des souvenirs et là même où tante Luisa, Joana, etc. ont vécu, marquant durablement le narrateur vieillissant de leur empreinte.
Des bribes de meetings politiques reviennent en mémoire de cet homme qui prend une retraite rurale parce qu'il en a fini avec la vie mondaine en ville à Lisbonne.
Il se revoit enfant, crotté, se faisant traiter de cochon.
Il revit le moment de son amour envers Sandra, y compris l'instant où il lui a demandé "Veux-tu m'épouser ?"
Le style est à l'image de ce qui se passe. Phrases qui sont comme des flux de mémoire. Des dialogues anciens resurgissent. Nombre de membres de phrases entre virgules, précisions qui se succèdent...

Journal Entry 5 by wingsouramwing at Village in Rougemont, Vaud Switzerland on Friday, May 26, 2017

Released 6 yrs ago (5/26/2017 UTC) at Village in Rougemont, Vaud Switzerland

WILD RELEASE NOTES:

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.


Salle d'attente gare. Sous des dépliants.
Rougemont n'a pas de mare aux canards. En revanche, la Maison du Portugal tient à la fois de l'épicerie boucherie (magasin général, j'y ai vu de la morue) et sert de snack bar au village. Comme quoi, il y a un lien entre le pays de Vergilio Ferreira et Rougemont... Qui l'aurait cru ?


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