Reçu à destination du bookcrossing.

Second de deux volumes.
Déposé peu avant une rencontre programmée.

J'ai récupéré le tome 2 de "La Vengeance des dieux" au Troc'Café, à Strasbourg, lors d'un abc (meetup) exceptionnel aujourd'hui samedi 24 septembre 2016.

L'intérêt de la capture d'une saga en deux tomes est évidemment d'avoir les deux tomes, et j'ai écrit une JE par tome... Par contre, j'ai il y a longtemps libéré "Les Cités charnelles" de Zoé Oldenbourg à la halte ferroviaire de Sécheron, près du Jardin botanique de Genève, et l'AF qui a capturé les deux tomes* n'a écrit de JE que sur le tome 1. L'autre n'a pas eu droit à une JE, parce qu'entre-temps, le programme du lave-vaisselle s'était achevé, dans sa cuisine, peut-être.
*en tout cas je l'espère, qu'il/elle a emporté les deux :)

Kel en fuite, toujours. Les conjurés s'inquiètent, parce qu'un manuscrit codé est désormais entre les mains de la police.
Suite de Chasse à l'homme. Cavale et complot au pays de la 26e dynastie, sous Ahmosis II dit "Amasis", successeur d'Apriès et prédécesseur de Psammétique II.

Kel est amoureux de la prêtresse Nitis. Or, celle-ci a disparu...

Christian Jacq manie le "coup de théâtre" à plus d'une occasion, inclut la magie dans l'intrigue. La présence d'un arc ensorcelé, le poisson tabou mangé au mauvais moment... Du coup, je ne crois pas que cela soit un roman policier sur fond d'Antiquité, ou du moins: pas uniquement. C'est comme un jeu de piste. Bébon, le comédien qui a joué des mystères divins, frégolique, jamais à court d'une idée pour endosser un rôle, piéger des policiers, égarer des espions, donne à ce récit en 2 tomes une dimension théâtrale.
Déguisements, fausses pistes, fuites éperdues, rumeurs de mort composent une mosaïque de rebondissements.
J'ai globalement aimé ces zigzags, cette complicité entre Kel, Bébon, Nitis et l'âne qui font franchir au roman les frontières du réalisme.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
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