Circul'Livre Cours de Vincennes

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Je sors du métro et je le vois !

Un roman policier qui sort de l'ordinaire.
38, rue Petrovka est l'équivalent de notre 36, quai des orfèvres.

L'enquêteur est un policier ayant de l'expérience, le narrateur et le héros du livre un novice, sorte de Watson au début du roman.
L’enquête principale n’apparaît au début que par allusion, et on commence par suivre la vie quotidienne d'une brigade criminelle et les affaires se succèdent (tentative de meurtre, assassinat, enfant abandonné…) plus ou moins brièvement résolues.

En outre le roman se passe en URSS au sortir de la deuxième guerre mondiale. Il est intéressant de voir la vie quotidienne difficile des russes, les problèmes de logement, les appartements communautaires, les difficultés d'approvisionnement. Il est touchant de voir le dévouement de ces policiers et leur foi en un avenir meilleur.
Au milieu de ce dénuement les plaisirs simples, manger à sa faim, boire de l’alcool, danser retrouvent leur valeur, et l’amour de Chaparov et Varia est une vraie bouffée d’oxygène dans ce roman noir.
Mon côté fleur bleue (bleuet ou fleur de lin ?) me fait déplorer la fin.

Gérard l'a lu.
Maintenant le farouche félin peut rejoindre Lubiette qui l'a gagné au jeu du pendu

En ce premier jour d'été, le livre s'en va rejoindre Lubiette.
Bonne lecture !

Livre bien arrivé avec de jolies pochettes parfumées, merci beaucoup !

Une belle découverte, vraiment. En marge de l'histoire, j'ai apprécié les annonces et extraits de journaux au début des chapitres, ils nous plongent bien dans le contexte de Moscou au sortir de la deuxième guerre mondiale et contribuent à l'atmosphère particulière de ce roman policier hors pair.

Bonne lecture !