La Déesse des petites victoires
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Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre lestablishment en refusant de céder les documents dune incommensurable valeur scientifique.
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu dAnna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait quelle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne na jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de laprès-guerre ; de lAnschluss au maccarthysme ; de la fin de lidéal positiviste à lavènement de larme nucléaire, Anna découvre lépopée dun génie qui ne savait pas vivre et dune femme qui ne savait quaimer.
Albert Einstein aimait à dire : « Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. » Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de lOlympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de lamour et la finalité de lexistence.
Released 9 yrs ago (11/8/2014 UTC) at La Boîte à Livres de Pascale - Rue de la Mairie in Fontenay-Saint-Père, Ile-de-France France
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Bonne lecture !
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Pascale973
Released 9 yrs ago (12/2/2014 UTC) at Bookring, A Bookring -- Controlled Releases
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Bon voyage!
Mais tout ça, c'est mettre des mots et de la raison sur l'enthousiasme qui m'a habitée tout au long du récit alors qu'il participe de l'alchimie de l'indicible.
Released 9 yrs ago (1/5/2015 UTC) at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Bref ce fut une lecture interessante à tenter de comprendre des théorèmes mathématiques ;)
J'ignorais tout de Gödel, de son dragon de mère, de sa déesse de femme, et plus généralement de ce petit monde de génies où l'on croise même Einstein en personne. De ce dernier je ne connaissais pas les aspects de sa personnalité évoqués ici, ni ses opinions politiques.
L'alternance des chapitres m'a fait penser au Titanic, le film de J. Cameron : une vielle dame qui se fait interviewer par la narratrice, et qui devient elle-même narratrice des ses propres souvenirs, les deux se rejoignant vers la fin. Un beau roman.
Released 9 yrs ago (2/24/2015 UTC) at to next participant, a ring/ray -- Controlled Releases
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En route pour la prochaine étape du ring, destination Ile-de-France.
Edith m'a demandé de différer l'envoi jusqu'à début mars.
Merci pour la carte, le mot gentil et les timbres. Et à très bientôt, surtout !!!
Comment dire ça de façon juste et objective ? Parce qu'au fond, malgré quelques fautes qui m'ont agacée, il est plutôt bien écrit et donne envie de tourner la page et de continuer sa lecture une fois qu'on l'a commencé, et la preuve c'est que je suis allée jusqu'au bout, que les lecteurs précédents l'ont aimé et que ma voisine de train que je ne connaissais pas du tout s'est senti le besoin de me dire à quel point elle l'avait adoré.
Mais moi, eh bien non, le charme n'a pas agi. Il ne m'a même pas gratouillé les viscères...
Pourquoi cela, me demanderez-vous ?
Peut-être parce que je suis logicienne et que Gödel est depuis presque vingt ans un demi-dieu à mes yeux. Et que du coup, le découvrir comme ça, si humain (ou si inhumain), ça fait tomber de haut.
Mais pas uniquement.
J'ai d'autres raisons meilleures...
1. Je me rends compte cette année où je lis plus souvent des livres inspirés par des personnes célèbres, que c'est un style qui me met à l'aise, car je n'aime pas naviguer entre du réel et du roman, sans savoir ce qui est effectivement réel et ce qui est romancé. Ça me met mal à l'aise parce qu'on se met à douter de tout ce qui est raconté.
2. Je n'ai pas aimé l'alternance entre les chapitres d'Adèle et les chapitres d'Anna. Et surtout la mise en parallèle. Et surtout surtout pour en arriver à cette fin-là qui m'a désappointée mais que je ne raconterai pas. Les chapitres d'Adèle m'auraient suffi. Ceux d'Anna la rendent un peu plus humaine, mais bon, franchement, on n'avait absolument pas besoin de voir Anna se caresser dans son lit... Le genre de trucs qui m'énerve toujours quand c'est superflu (et c'est rarement nécessaire).
3. Le fait de connaître déjà la majorité des théorèmes et théories scientifiques évoqués dans ce livre, gâche certainement une partie du plaisir. D'autant qu'on ne peut s'empêcher de juger maladroite la vulgarisation qui en est faite (en tout cas, ça a été l'un de mes problèmes).
4. Bien que Gödel ait dû déchoir de son demi-Olympe, bien que je me doive d'être honnête et de reconnaître qu'il devait être invivable à cause de ses phobies, paranoïas, maladies imaginaires ou réelles, TOCs et autres bizarreries, je ne peux pas croire qu'il ait été un tel monstre, insupportable, imbu de sa personne, tyran ménager etc. Adèle était une femme divorcée, âgée de dix de plus que lui ; elle dansait dans un cabaret, tout ça à une époque où cela n'était pas toléré par la société. Si Gödel n'avait rien eu d'attachant, elle ne serait pas restée avec lui. Donc ce roman en fait trop. Et je ne vois pas l'intérêt d'en faire trop. Mentir pour servir un propos... Moui...
5. Enfin, je trouve l'ensemble du livre pédant (plus que ma JE, c'est pour dire). On a l'impression qu'à chaque page, une nouvelle rencontre aura lieu, et que cette rencontre sera prétexte à exposer une nouvelle théorie. Le mieux est l'ennemi du bien, dit-on. Il y a là trop. Trop de tout. On dirait non pas un édifice solide nous présentant un certain nombre de choses et nous donnant envie d'approfondir nos connaissances, mais une espèce de ratatouille indigeste dans laquelle l'auteur a tenté de mettre le plus d'ingrédients possibles pour ne surtout rien oublier. Et hop, une théorie de plus... Comme si cela donnait plus de valeur au livre.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment adoré ce livre.
Je suis désolée de doucher votre enthousiasme.
Je suis très très difficile dans mes lectures en ce moment. Mettez ça sur le compte de mon mauvais caractère si c'est plus facile pour vous :o)
Menelwe est la prochaine sur la liste des inscrits. J'espère qu'elle aimera ce roman autant que Viv. :o)
Toutes les femmes ont-elles le même destin ? S'appareiller, par amour ou par besoin de sécurité, pour finir par tenir à bout de bras celui qui était censé être le rocher. Est-ce notre lot à toutes ? Ces frères, pères, amants, amis, sommes-nous là pour les repêcher ? Est-ce dans ce but loufoque que Dieu nous a donné des seins ou des hanches ? Sommes-nous seulement des bouées ? Que nous reste-t-il après, quand il n'y a plus personne à sauver ?
Ranger les souvenirs.
Page 519, une blague sûrement hermétique pour beaucoup, mais qui me fait mourir de rire :
Gödel, Groucho Marx et Heisenberg sont accoudés à un bar.
Heisenberg dit : "Ce serait très improbable, mais je me demande si nous ne sommes pas dans une blague."
Gödel dit : "Si nous étions en dehors de la plaisanterie, nous le saurions, mais puisque nous sommes à l'intérieur, il n'y a aucun moyen de déterminer si, oui ou non, nous sommes dans une blague."
Et Groucho Marx de répondre : "Bien sûr que c'est une blague, mais vous la racontez mal !"
Je te souhaite un bel été.
Le livre rentrera prochainement chez Pascale973.
Released 8 yrs ago (3/7/2016 UTC) at back home, A Bookring -- Controlled Releases
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Merci pour cette jolie carte! J'aime beaucoup!