La petite communiste qui ne souriait jamais
12 journalers for this copy...
La scène inaugurale se situe le 18 juillet 1976, dans le gymnase olympique de Montréal, où la roumaine inscrit à 14 ans le premier 10.0 de l'Histoire des barres asymétriques.
Pour la petite histoire, l'équipementier des panneaux de score, Longines, n'avait pas prévu la possibilité d'une telle note. C'est donc 1.00 qui s'est affiché, plongeant quelques longues secondes l'athlète et son staff dans le désarroi : quelle mystérieuse faute technique leur avait valu ce camouflet ?? Le regard brillant des juges, transportés par la prestation, les ramena vite à la réalité -et au paradis d'une médaille d'or désormais légendaire.
Actes Sud 2014, 270 p.
Released 9 yrs ago (9/2/2014 UTC) at Bookring/Bookray, -- By post or by hand/ in person -- Canada
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Merci et bien noté pour les prochaines lectrices
Seul bémol: L'auteur s'interroge tout au long du récit sur la manipulation (entre autres: Nadia par son entraineur, les médias, le dirigeant du pays, son "courtisan"... ). Ce qui me met mal à l'aise est que l'auteur elle-même "utilise" Nadia Comaneci en inventant des dialogues avec elle (alors que seules quelques phrases sont authentiques). Bien sûr, elle a précisé dès le début du roman que les échanges étaient imaginés mais cela paraît tellement vrai...
Released 9 yrs ago (9/23/2014 UTC) at Bookring/Bookray, -- By post or by hand/ in person -- Canada
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Bonne lecture
Le livre se trouvant entre vos mains est un livre voyageur! Ce serait gentil d'inscrire une note pour me dire où vous l'avez trouvé puis après sa lecture (et une opinion ou pas!), de lui rendre sa liberté.
Dans tous les cas, bienvenue au monde du Bookcrossing !
Personnes suivantes inscrites au bookray:
4- Croquignolle
5- Mariesg
6- Dramabird
7- Neige78
8- Lydielivres
9- Ticianounette
et pour s'inscrire, le lien:
http://www.bookcrossing.com/forum/17/511430/
Pourquoi ai-je eu envie de lire ce livre ? A la suite de bonnes critiques, mais c'est insuffisant quand le sujet ne touche pas.
Par ailleurs l'auteur m'irrite en posant comme postulat qu'on admire Nadia, qu'on connait ses exploits et procède par allusions qui me sont hermétiques.
En tout cas c'est un livre qui me conforte dans mon refus du sport.
Je l'ai terminé et n'ai pas du tout aimé ce livre au long duquel je me suis ennuyée.
Je le remettrai à Viv lors du MBC de Bordeaux. J'espère qu'elle l'appréciera davantage.
Je l' ai bientôt terminé et il pourra reprendre sa route vers d'autres sensibilités. Ma fille s'est étonnée que je puisse m' y intéresser mais j'avais vu le film et j'aime cette personnalité paradoxale et son acharnement à la perfection. Et puis c' est une page d'histoire...
Pour ma part, j'ai été séduite par le côté incantatoire de certains passages mais dérangée par l'artifice du dialogue fictif, j'ai apprécié de revivre par l'écriture les moments forts du parcours de la petite fille, de l' adolescente, de la femme paumée, l'interrogation sur sa force interieure ou sur l'absolue manipulation. N'etait-elle qu'une marionnette?
Enfin, j'ai détesté l'évocation de la "maladie" mais trouvé très juste le regard porté sur la société occidentale.
Released 9 yrs ago (12/1/2014 UTC) at Bookring, .---controlled release---. Switzerland
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Merci pour ta jolie carte et le marque-page aux airs printaniers :-)
25.12.14 : Joyeux Noël !
Nadia Comaneci... Un nom qui a illuminé mes années d'enfance et d'adolescence ! J'ai aimé passionnément la gymnastique et j'ai été conquise et subjuguée par les exploits de cette jeune sportive. Capable de quelques acrobaties au sol, je rêvais moi aussi d'aligner les figures sur une poutre ou de m'élancer sur le tapis, en tourbillonnant. Nadia, un exemple à suivre, un modèle à imiter, même si le contexte dans lequel j'ai grandi m'en éloignait grandement.
C'est avec ces souvenirs que j'ai entamé la lecture de ce livre, dans un certain état d'excitation, pressentant un beau moment.
J'ai aimé découvrir la vie de cette gymnaste exceptionnelle, le monde de ce sport de haut niveau et le contexte de la Roumanie de l'époque.
J'ai trouvé la construction du livre intéressante. De l'intérieur, j'ai suivi Nadia au gymnase, suant à ses côtés, serrant les dents devant les exigences, révoltée face aux excès et admirative devant sa volonté, mélange de liberté et de soumission. De l'extérieur, dans la peau de l'enquêtrice, j'ai oscillé entre objectivité journalistique et relation personnelle avec la gymnaste, relation empreinte d'admiration et de subjectivité. Une belle trame pour ce roman.
Pourtant, au coeur des pages, je me suis perdue. Réel ou fiction ? Faits avérés ou créativité d'un auteur ? Désir de révéler une vérité ou besoin de captiver un lecteur ? Je n'ai pas trouvé la clarté attendue. Peut-être avais-je trop d'attentes ? Peut-être avais-je espéré ressentir à nouveau les frissons qu'ont suscités en moi les images de ce corps jouant avec les barres asymétriques ?
Nadia, dans mes yeux d'enfant, était parfaite. Dans ce livre, au contraire, je l'ai découverte inatteignable, capricieuse et pleine de défauts. J'ai grandi. L'image de marque s'est fissurée, le rideau est tombé, le "10.00" s'est éloigné.
Au final, suis-je déçue par la forme ou le fond de ce récit ? Je n'en sais rien. Les questions restent en suspens. Je ne regrette aucunement cette lecture. Elle aura eu le mérite de m'interpeller et de me reconnecter avec cette part d'enfance qui m'a marquée.
Mais au coeur de ces pages et interrogations, un grand plaisir tout de même : je me suis replongée dans les images de 1976 à Montréal. Et là, j'ai vibré et la magie a opéré à nouveau... N'est-ce pas cela l'essentiel ?
p. 77 : "Béla scrute ses cernes, son odeur, boit-elle suffisamment entre les entraînements ? Et il doit également s'occuper de celles qui forment le décor maintenant, des figurantes : les autres filles de l'équipe. Ennuyeuses, prévisibles, leur peur et leur fatigue qu'elles tentent de dissimuler quand Nadia, elle, est une plante carnivore de dangers dont il faut la gaver. Elle suit ce que son corps lui dicte, ce corps capable d'inscrire le feu dans l'air, une Jeanne d'Arc magnétique. Elle grignote l'impossible, le range de côté pour laisser de la place à la suite, toujours la suite."
p. 262 : "Ceux qui la tenaient pour une vendue au pouvoir sont abasourdis, elle remonte dans leur estime. Imaginez. Si elle a quitté le pays, elle qui était tout de même privilégiée... Voilà. Maintenant, nous sommes enfermés, seuls. Le dernier qui quitte le pays éteint la lumière en sortant, dit-on à l'époque, amèrement fier des rires qui suivront cette boutade."
Comme dit le sage : "C'est quand tu crois que la route est finie qu'elle commence seulement." En d'autres mots : c'est quand tu penses qu'enfin ta pàl va baisser qu'elle se met à grandir !
Bref, merci beaucoup, Croquignolle, j'ai là de quoi prendre soin de moi, avec une jolie carte, un marque-page vraiment sympa et, donc, un livre à lire !
Je ne peux pas promettre d'être rapide vu le retard que j'ai pris, la honte soit sur moi (mais pas sur ma descendance).
Je connaissais peu Nadia Comaneci. Évidemment une légende. Mais au-delà de ça, quoi ?
La forme du livre m'a gênée, même si je n'ai pas ressenti comme C-Maupin cette impression qu'il faut déjà connaître le parcours de Nadia pour comprendre les allusions.
J'ai évidemment regardé plein de vidéos ensuite.
Je ne lis jamais de biographie, je déteste ça, et là j'ai quand même été séduite, avec les mêmes réserves que vous autres : qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est purement accrocheur et littéraire ?
Quant à la maladie... Comme Viv, j'ai détesté.
Bref, je pense que cette petite fille a été bluffante de courage et de volonté mais qu'elle a aussi été honteusement utilisée. Le dragon de la dictature a frappé, dévorant toute volonté sur son passage.
J'en dis beaucoup plus et de façon bien plus construite sur mon blog.
Je contacte DramaBird pour la suite du ring.
Hum, bon, OK, j'ai super honte. Je suis désolée, DramaBird. J'espère que l'attente aura exacerbé ton plaisir à lire ce livre...
Hum, bon, OK, j'ai super honte. Je suis désolée, DramaBird. J'espère que l'attente aura exacerbé ton plaisir à lire ce livre...
Je détaille mes impressions de lecture sur mon blog, ici: http://petit-oiseau-de-revolution.eklablog.com/la-petite-communiste-qui-ne-souriait-jamais-de-lola-lafon-a118437606
Released 8 yrs ago (8/12/2015 UTC) at Saint-Germain-en-Laye, Ile-de-France France
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Bon été à tous!
Released 7 yrs ago (6/3/2016 UTC) at Controlled Release, A Bookcrossing member -- Controlled Releases
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Ce livre est un livre voyageur. Qui l'a lut? D'où vient-il? Qu'elle sera sa prochaine destination?
Le principe du bookcrossing est simple: lire un livre et ensuite le relâcher en vue de lui permettre une vie voyageuse la plus longue possible, et ainsi de suite!
Vous qui êtes ici, laissez un commentaire, même anonyme, afin que ceux qui aurons contribuer au début de sa vie de voyageur puisse suivre ses péripéties!
Et si vous souhaitez en savoir plus sur le Bookcrossing, n'hésitez pas à vous rendre sur le forum en cliquant ici: Bienvenue à tous les nouveaux!!!
Et n'oubliez pas de le libérer une fois, ou non, lu!
Merci, bonne lecture et bienvenue dans le monde du bookcrossing!
Et dire que la veille j'ai failli l'acheter chez un bouquiniste!
J'avais entendu son auteur à la radio à l'époque de la sortie du livre, c'est ce qui m'avait donné envie de le lire.
Bon , la couverture est très abîmée, je vais essayer de la rafistoler un peu...
Et pour ceux qui se souviennent des images en direct du triomphe de Nadia, puis de l'effarement devant celles de l'exécution du couple Ceaucescu, l'impression d'être ramené en arrière est troublante.
Vous avez trouvé un livre voyageur, lisez-le ou non et re-déposez-le où vous le souhaitez ensuite. Amusez-vous !
Alors quelle belle surprise de recevoir ce livre !!!!
Merci Jemlire !!!