Une vie entre deux océans: Traduit de l'anglais (Australie) par Anne Wicke
3 journalers for this copy...
Pour ne pas raconter l'histoire, juste ce commentaire au dos de la couverture : "Lire "une vie entre deux océans" est une expérience d'immersion totale, incroyablement émouvante".
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Un livre superbe, cadeau d'anniversaire inattendu. Encore un. Après déjà deux cartes splendides de Jemlire, dont une pour mes filles. L'autre représente (entre autres) un éléphant assorti au mien :o)
Le résumé entendu cette après-midi me donne envie de savoir la suite.
En tout cas, gardien de phare, quel courage ! Que de marches à monter à pied plusieurs fois par jour...
Le résumé entendu cette après-midi me donne envie de savoir la suite.
En tout cas, gardien de phare, quel courage ! Que de marches à monter à pied plusieurs fois par jour...
Oh oui, ça en fait des marches, la lecture me l'a confirmé ! J'ai mis longtemps à me plonger dans ce roman, mais c'était à cause de ces montées épuisantes.
Bref, je l'ai lu. Et je l'ai beaucoup aimé, et détesté aussi. C'est un livre psychologiquement très prenant, et il m'a vraiment éprouvée. Tellement éprouvée dans mon corps de femme et de mère, que j'ai failli l'abandonner en route.
Je ne regrette pas d'avoir tenu bon.
Ce qui est difficile, dans cette histoire d'enfants et de parents, c'est qu'on ne peut prendre parti pour personne. Il n'y a pas le bon et le méchant, le bien et le mal. Chacun est ce qu'il est, avec son coeur d'homme et ses faiblesses d'homme, et il y a toujours un moment où on est de son côté, où on ressent sa colère et sa souffrance, où on comprend pourquoi il agit de cette façon. Et ça, c'est terrible. Parce que cela signifie qu'aucune solution ne sera bonne, rien ne nous soulagera. Donc on a mal, juste comme dans la vraie vie. Pas de happy end inimaginable, ni de fin désastreuse comme dans certains romans. Juste une solution parmi d'autres, ni meilleure ni pire. Quelque chose qui nous laisse sur notre faim, mais qui nous contente aussi.
Bref, ça déchire, ça lacère, ça fait mal. Ça cicatrise un peu parfois, ça n'empêche pas d'admirer le ciel étoilé et de continuer son chemin. Comme dans la vie.
C'est certainement en ça que c'est réussi.
Merci, Jemlire, pour cette expérience.
Après cette lecture, je ne sais toujours pas qui est le fondateur de l'école en Australie (pas Jules Ferry en tout cas) puisque Lucy ne va pas à l'école sur son île.
Et en plus, j'ai déjà lu un livre australien cette année, donc ça ne peut même pas compter pour mon défi des pays...
Tant pis, je vais essayer de m'en remettre ! ;o)
Bref, je l'ai lu. Et je l'ai beaucoup aimé, et détesté aussi. C'est un livre psychologiquement très prenant, et il m'a vraiment éprouvée. Tellement éprouvée dans mon corps de femme et de mère, que j'ai failli l'abandonner en route.
Je ne regrette pas d'avoir tenu bon.
Ce qui est difficile, dans cette histoire d'enfants et de parents, c'est qu'on ne peut prendre parti pour personne. Il n'y a pas le bon et le méchant, le bien et le mal. Chacun est ce qu'il est, avec son coeur d'homme et ses faiblesses d'homme, et il y a toujours un moment où on est de son côté, où on ressent sa colère et sa souffrance, où on comprend pourquoi il agit de cette façon. Et ça, c'est terrible. Parce que cela signifie qu'aucune solution ne sera bonne, rien ne nous soulagera. Donc on a mal, juste comme dans la vraie vie. Pas de happy end inimaginable, ni de fin désastreuse comme dans certains romans. Juste une solution parmi d'autres, ni meilleure ni pire. Quelque chose qui nous laisse sur notre faim, mais qui nous contente aussi.
Bref, ça déchire, ça lacère, ça fait mal. Ça cicatrise un peu parfois, ça n'empêche pas d'admirer le ciel étoilé et de continuer son chemin. Comme dans la vie.
C'est certainement en ça que c'est réussi.
Merci, Jemlire, pour cette expérience.
Après cette lecture, je ne sais toujours pas qui est le fondateur de l'école en Australie (pas Jules Ferry en tout cas) puisque Lucy ne va pas à l'école sur son île.
Et en plus, j'ai déjà lu un livre australien cette année, donc ça ne peut même pas compter pour mon défi des pays...
Tant pis, je vais essayer de m'en remettre ! ;o)
Page 56 :
C'est un luxe que de faire quelque chose qui n'a pas d'utilité pratique : le luxe de la civilisation.
Pages 423-424 :
"Mais comment ? Comment fais-tu pour surmonter ça, mon chéri ? lui avait-elle demandé. Tu as enduré tellement d'épreuves, mais tu es toujours content. Comment fais-tu ?
- J'ai choisi de l'être, avait-il répondu. Je peux laisser ruiner mon passé, consacrer mon temps à haïr les gens pour ce qu'ils m'ont fait, comme mon père l'a fait, ou je peux pardonner et oublier.
- Mais ça n'est pas si facile."
Il avait souri, de son sourire de Franck.
"Oui, mais, trésor, c'est tellement moins fatigant. Il suffit de pardonner une fois. Tandis que la rancune, il faut l'entretenir à longueur de journée, et recommencer tous les jours. Il faut que je fasse une liste pour m'assurer que je hais bien tous ceux qui m'ont causé du tort. Non, avait-il ajouté, on a tous la possibilité de pardonner."
Page 425 :
Poser le fardeau du mensonge a signifié abandonner la liberté du rêve.
C'est un luxe que de faire quelque chose qui n'a pas d'utilité pratique : le luxe de la civilisation.
Pages 423-424 :
"Mais comment ? Comment fais-tu pour surmonter ça, mon chéri ? lui avait-elle demandé. Tu as enduré tellement d'épreuves, mais tu es toujours content. Comment fais-tu ?
- J'ai choisi de l'être, avait-il répondu. Je peux laisser ruiner mon passé, consacrer mon temps à haïr les gens pour ce qu'ils m'ont fait, comme mon père l'a fait, ou je peux pardonner et oublier.
- Mais ça n'est pas si facile."
Il avait souri, de son sourire de Franck.
"Oui, mais, trésor, c'est tellement moins fatigant. Il suffit de pardonner une fois. Tandis que la rancune, il faut l'entretenir à longueur de journée, et recommencer tous les jours. Il faut que je fasse une liste pour m'assurer que je hais bien tous ceux qui m'ont causé du tort. Non, avait-il ajouté, on a tous la possibilité de pardonner."
Page 425 :
Poser le fardeau du mensonge a signifié abandonner la liberté du rêve.
Journal Entry 6 by Mariesg at Le Petit Châtelet [ex. OBCZ, FERMÉ] in -Paris 1er, Ile-de-France France on Monday, March 7, 2016
Released 8 yrs ago (3/8/2016 UTC) at Le Petit Châtelet [ex. OBCZ, FERMÉ] in -Paris 1er, Ile-de-France France
WILD RELEASE NOTES:
Au meet up mensuel des Parisiens et assimilés (même quand ils viennent de Strasbourg, hihihi !).
Belle journée des femmes !
Bonjour ami (désormais) bookcrosseur !
Il est temps de penser à faire un tour sur le forum pour discuter de tes lectures ou participer à des échanges de livres.
Et pour tout savoir sur le BookCrossing, son fonctionnement et les événements qui lui sont associés, viens voir notre joli wiki.
Bonne lecture !
Belle journée des femmes !
Bonjour ami (désormais) bookcrosseur !
Il est temps de penser à faire un tour sur le forum pour discuter de tes lectures ou participer à des échanges de livres.
Et pour tout savoir sur le BookCrossing, son fonctionnement et les événements qui lui sont associés, viens voir notre joli wiki.
Bonne lecture !
Journal Entry 7 by C-Maupin at Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Ile-de-France France on Tuesday, March 8, 2016
Merci Marie.
Journal Entry 8 by C-Maupin at Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Ile-de-France France on Sunday, May 1, 2016
La découverte de la vie dans un phare, de son fonctionnement, la description de l'îlot, sa faune, sa flore, sont passionnants mais ne constituent qu'une infime partie de ce livre consacré à une histoire invraisemblable (donc sans grand intérêt) et dégoulinant de bons sentiments.
L'enchaînement de circonstances au point de départ de cette histoire est complètement invraisemblable, comme les circonstances dénouant le drame.
Attention rabat-joie :
Tom a sauvé Hannah lors de leur arrivée à tous deux, par hasard il a sur lui le hochet alors qu'il est loin de chez lui et que Lucy a quatre ans
De plus ce livre est d'une longueur!..que je m'y suis ennuyée!..on sent le mal qu'a l'auteur pour justifier le comportement de ses personnages.
En résumé, après avoir lu de nombreux commentaires enthousiastes, j'ai été très déçue par cette lecture.
Toutefois j'ai beaucoup aimé la phrase citée par Marie :
"Oui, mais, trésor, c'est tellement moins fatigant. Il suffit de pardonner une fois. Tandis que la rancune, il faut l'entretenir à longueur de journée, et recommencer tous les jours. Il faut que je fasse une liste pour m'assurer que je hais bien tous ceux qui m'ont causé du tort. Non, avait-il ajouté, on a tous la possibilité de pardonner."
L'enchaînement de circonstances au point de départ de cette histoire est complètement invraisemblable, comme les circonstances dénouant le drame.
Attention rabat-joie :
Tom a sauvé Hannah lors de leur arrivée à tous deux, par hasard il a sur lui le hochet alors qu'il est loin de chez lui et que Lucy a quatre ans
De plus ce livre est d'une longueur!..que je m'y suis ennuyée!..on sent le mal qu'a l'auteur pour justifier le comportement de ses personnages.
En résumé, après avoir lu de nombreux commentaires enthousiastes, j'ai été très déçue par cette lecture.
Toutefois j'ai beaucoup aimé la phrase citée par Marie :
"Oui, mais, trésor, c'est tellement moins fatigant. Il suffit de pardonner une fois. Tandis que la rancune, il faut l'entretenir à longueur de journée, et recommencer tous les jours. Il faut que je fasse une liste pour m'assurer que je hais bien tous ceux qui m'ont causé du tort. Non, avait-il ajouté, on a tous la possibilité de pardonner."
Journal Entry 9 by C-Maupin at Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Ile-de-France France on Tuesday, August 29, 2017
Gérard l'a lu, il peut repartir.
Journal Entry 10 by C-Maupin at Piscine municipale in Royan, Poitou-Charentes France on Tuesday, August 29, 2017
Released 6 yrs ago (8/29/2017 UTC) at Piscine municipale in Royan, Poitou-Charentes France
WILD RELEASE NOTES:
Libéré sur un banc devant la piscine