4eme de couverture:

Terre. XXIIIe siècle. Cinquante astronautes, hommes et femmes, partent pour un impressionnant voyage : rejoindre l’étoile Beta Virginis, à trente-deux années-lumière de la Terre. À bord du Leonora Christina, ils s’apprêtent à effectuer la plus audacieuse des missions : coloniser une nouvelle planète. Mais leur périple ne se déroulera bien évidemment pas comme prévu, et les emmènera loin, beaucoup plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé. Jusqu’aux confins de l’univers – et même au-delà.

« Le récit de science-fiction ultime. »James Blish

« L’un des cent livres de SF les plus importants jamais écrits. »David Pringle

Avec une préface de Jean-Daniel Brèque
et une postface de l’astrophysicien Roland Lehoucq

Je me souviens de mon prof de mathématiques qui un jour, faisant référence à la théorie de la relativité d’Einstein, pose cette question à la classe : Pensez-vous vraiment que le fait de ne pas pouvoir aller plus vite que la vitesse de la lumière empêchera l’humanité de coloniser un jour de lointaines planètes tournant autour d’étoiles toutes aussi lointaines ?
Bien évidemment nous avons tous répondu que oui… car pour atteindre Proxima du Centaure, notre étoile voisine la plus proche, il nous faudrait plus de 4 ans en imaginant aller à la vitesse de la lumière !
Suite à ces réponses, il nous a fait calculer la distance parcourue durant 40 ans de la vie d’un homme en supposant qu’il était à bord d’une fusée capable d’accélérer à 1g en permanence… Le résultat nous as tous surpris… en 40 ans on peut traverser la moitié de l’Univers connu !!! Mais pour ceux restés sur Terre des milliards d’années se seront écoulées !!!
Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris l’existence de ce livre Tau Zéro (uniquement en version anglaise) qui retrace exactement ce que mon prof de mathématique m’avait fait calculer… Il venait probablement de le lire…
J’ai donc appris récemment qu’une traduction française était disponible… Et je l’ai bien sûr achetée et dévorée… Mais j’ai évidemment été un peu déçu car à part l’exactitude de tous les phénomènes relativistes décrit dans ce livre (bravo à Poul Anderson pour sa rigueur scientifique) je m’y suis ennuyé comme se sont ennuyés les voyageurs de cet astronef… Effectivement l’aventure racontée, vu les conditions, ce n’est que la description de l’état psychologique des voyageurs soumis à cet espace exigu, au fait de n’être au contact que de toujours les mêmes personnes et de savoir que toutes les personnes qu’on a connu sur Terre sont mortes depuis si longtemps…
N’étant pas du tout un adepte de Freud, ce pan de la science ne me passionne pas du tout, je n’ai pas trop aimé. Mais je suis certain que d’autres apprécieront.
Quoi qu’il en soit un très bon livre de science-fiction…

Laissé sur le banc à l'entrée de l'Hôpital Cantonal.
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Ça fait plaisir de savoir qu'il est entre de bonnes mains.