Le sermon sur la chute de Rome
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Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies."
Sélection Goncourt 2012.
- TexasGuy
- MamanLili
- DonaSwann
- C-Maupin
-
-
Je le place en priorité sur ma PàL.
Merci ManondesSources pour l'envoi et l'ajout du badge BC que ma fille convoite depuis qu'elle l'a aperçu.
- Comment faut faire Maman pour avoir un badge comme celui-ci ?
- Du bookcrossing.
- Ah bon et comment on fait du bookcrossing ?
- Tu verras, je t'apprendrais.
- ouais, super !
:D
Je suis assez partagée.
L'histoire ne m'a pas transcendée.
Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants.
Peut-être l'avais-je trop idéalisé ???
L'écriture est sympa mais la finalité est à mon sens trop complexe pour qu'elle transpire dans les mots et au travers des protagonistes. Un peu ambitieux peut-être ...
Je le fais suivre à DonaSwann ;)
J'espère qu'elle l'appréciera plus que moi.
Lien vers le FIL du forum
Released 11 yrs ago (1/29/2013 UTC) at Bookray, -- By post or by hand/ in person -- France
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Bonne réception et bonne lecture !
Je tâcherai de penser à transmettre le BCID !
Achevé de lire le 20 février 2013 : cf. ma note de lecture sur mon blog.
Released 11 yrs ago (2/20/2013 UTC) at Rognac, Provence-Alpes-Côte d'Azur France
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Les lecteurs suivants :
4- Karocaro
5- jemlire
6- Viv-vivenef
7- mouetteliseuse
8. macrobio
9.neige78
...
et le fil de discussion sur lequel on s'inscrit.
L’histoire de Marcel et de Matthieu, son petit fils, s’enlacent et nous parlent de mondes disparus (l’empire romain, la France d’avant 14, l’entre deux guerre, l’empire colonial français, mais aussi le bonheur patiemment construit). Mais de ces morts jaillit la vie et l’histoire continue.
En outre l’auteur a un vrai talent pour faire naître un paysage, une atmosphère d’une seule phrase :
« Leur énorme maison s’agrémentait de diverses excroissances de parpaings qu’on avait négligé de crépir et elle ressemblait à un organisme qui ne cessait de croître erratiquement, comme animé par une force vitale et sauvage, des fils électriques ornés de douilles pendantes couraient le long des façades , la cour était encombrée de tuyaux, de brouettes, de tuiles, de chiens dormant au soleil, de sacs de ciment et d’un nombre considérable d’objets non identifiés qui attendaient là de faire un jour la preuve de leur utilité. Gavina Pintus reprisait une veste, son corps déformé par onze grossesses menées à terme débordant d’une frêle chaise pliante, Libero était assis sur un muret derrière elle et regardait trois de ses frères entièrement tartinés de cambouis s’affairer autour d’une voiture sans âge dont le moteur avait été démonté »
Et un humour léger court le long du livre, allégeant une atmosphère parfois pesante.
Released 11 yrs ago (3/9/2013 UTC) at Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Ile-de-France France
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(tout arrive en même temps, comme dab!)
Dans la lumière d'une chaude journée de printemps, j'ai entamé cette sombre lecture, ardue et déprimante de par le contenu mais belle écriture et belle prouesse
J'aurais pu m'en passer mais, même si je reste sur une sensation de malaise, je ne regrette pas de l'avoir lu
Released 11 yrs ago (4/26/2013 UTC) at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France
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Il rejoindra Macrobio dès son adresse reçu
Released 10 yrs ago (7/9/2013 UTC) at Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur France
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Oublié de le signaler
Bonne lecture
Ma première impression à la fin de ma lecture était plutôt négative... Un auteur que je ne connaissais pas, et qui, du moins pour ce livre, ne semble pas connaitre d'autre ponctuation que la virgule. Ce qui donne, par exemple pages 93 et 94, une phrase d'une page et demi ! Pour dire quoi ? Pas grand chose...
Mais avec le recul et la digestion, il faut bien avouer que finalement ce livre n'est pas si mal. Même plutôt bien. Le cerveau humain est très bien fait et n'a retenu que l'essentiel des phrases à rallonge pour ne garder que le principal : une histoire simple, une tranche de vie(s). Et c'est finalement là que je trouve l'auteur magnifique ! D'une histoire banale il a fait un livre complexe, dont l'esprit ne retient que l'essentiel !
Released 10 yrs ago (9/3/2013 UTC) at Saint-Germain-en-Laye, Ile-de-France France
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Bonne réception et bonne lecture !
En tout cas, je me serai vraiment cru dans ce bar corse et comment fait-il pour écrire des phrases aussi longues et néanmoins relativement fluides. Ce bar corse, c'est tout un monde lui-aussi, voué à la disparition comme tout sur terre, comme les autres mondes évoqués...Après une impression mitigée, ce livre est finalement envoutant. C'est un OVNI dans tout ce que j'ai pu lire, tant au niveau du thème abordé que du style ...
Par ailleurs, vers la fin, le récit s'emballe, et c'est vrai, on reste avec une impression de malaise.
Malgré tout, ce livre a été une belle découverte pour moi.
(j'aurais pu dire que la longueur des phrases est un tantinet grotesque. Mais non.)
Pas de soucis avec le tarif "livres brochures" ça fonctionne très bien.
Reçu aussi le petit supplément à déguster avec sa carte postale assortie.
C'est quoi ce format de livre? Mon coté très classique n'apprécie pas du tout!
Mais qu’est-ce que Jérôme Ferrari nous raconte dans ce livre ? Une histoire sans vraiment d’intérêt. Il me semble que c’est juste un exercice de style littéraire. Un style littéraire qui avec ces longues phrases me rappelle un guide touristique dans les catacombes de Rome. Il débitait son laïus dans un ton monocorde sans aucune passion pour ce qu’il nous racontait. Jérôme Ferrari dans ce livre me donne exactement la même impression… L’éditeur a beau dire que son écriture est somptueuse d’exigence, moi, je la trouve suprêmement ennuyeuse.
Il n’arrive pas à me faire entrer dans l’histoire car c’est raconté avec détachement en passant d’une période à une autre avec une continuité surprenante due à ce style littéraire très bizarre.
Sans lire le texte quand on regarde une page du livre, c’est une suite de lettres et de mots sans interruption… Pas de paragraphes ou de point à la ligne marquant une discontinuité indiquant un changement soit de lieux soit de temps.
Non vraiment je laisse ce livre aux littéraires purs et durs !
Bonne lecture!
Malgré la forme (ce flot verbal: le stream of consciousness fait moderne mais l'habit ne fait pas le moine, ça n'envoûte pas toujours) il reste dans ce dédale d'incises, de subordonnées, de reformulations, un arrière-plan pas drôle. Un regard sur le passé, le constat sans doute amer que tout file comme le sable (matériau du "sablier") entre les doigts quand on y pense. Une guerre, au début, puis une 2e, puis une troisième (Bône devient ou re-devient Annaba, Hippone antique).