4ème de couverture :
A la mort de l'oncle Jo, Yann Queffélec découvre un journal intime que le vieux parrain, celui qui l'a initié à la mer, avait écrit à son intention. Au fil des pages, Yann Queffélec égrène les souvenirs dans un hommage vibrant à la mer et au pays de son enfance. Admirablement illustré par les photos en couleurs de Philip Plisson, le récit baquenaude entre fable et roman, nostalgique et pénétrant.

Bonjour ! Vous venez de retrouver un livre voyageur, relâché dans le cadre du MégaBookcrossing de Aix-Les-Bains :-)

Bienvenue dans le monde du BookCrossing !

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J'espère que vous l'apprécierez ! Quand vous aurez fini de le lire (si vous décidez de le lire) merci de laisser un nouveau commentaire pour me donner vos impressions et ce que vous aurez décidé d'en faire : le garder ou le relâcher !

sur ma liste de souhaits!!

Après avoir fait une escale prolongée en Auvergne, le voilà prêt à découvrir d'autres horizons

en route vers un mystérieux destinataire désigné par le sort

Oh comme il me donne envie ce livre. Envie d'océan, envie de liberté, envie d'immensité, envie de calme et d'air iodé. Je suis sûre que je vais m'évader. Merci Viv- Vivenef pour ce livre que je vais déguster avec les yeux, avec les émotions !

09.07.15 : Récit poétique qui fait la part belle aux Abers. Et quel luxe, justement, de lire ce livre durant mes vacances à Plouguerneau dans ce beau pays du Finistère Nord, entre l'Aber Benoît et Aber Wrac'h.
La plume de Queffélec est poétique et puissante comme les marées. La lune y a la part belle. Et cet hommage lunaire révèle son influence infinie sur nos vies et sur la vie de tant d'êtres vivants.
Les dernières pages soulignent une fois de plus l'urgence de cesser ou du moins de ralentir les actes de pollution commis sous prétexte de commerce. Dans ces pages-là, la magie fond et la beauté cède le pas aux tourments et à l'inquiétude.
Et ces questions lancinantes tout au long de la lecture...
Et moi, suis-je capable de m'émerveiller des richesses de notre belle terre, de nos mers foisonnantes ? Suis-je prête à faire un pas, un geste pour la préserver ? Ce que je fais déjà suffit-il vraiment ?
Les photos de Plisson ouvrent des perspectives lumineuses, rendent proche et accessible cette mer aux vifs caprices, transforment de beaux lieux en des terres uniques et exceptionnelles.
Un petit livre dégusté sous le soleil breton après des heures de marche dans ces Abers mythiques. Un très grand coup de coeur pour un moment de lecture inoubliable.

p. 12 : "Je me rappelais ces mois d'août caniculaires où, la marée gonflant d'eaux atlantiques la rivière de l'aber et les entraînant loin dans les campagnes, je regardais se languir bord à bord cinq voiliers en attente du skipper absent, dans l'anse de l'église, frappés par des maux tels que le ver à bois, l'électrolyse ou la rouille, mais aussi la mélancolie du bateau négligé qui le porte à vieillir avant l'âge."

p. 15 : "L'oncle est mort le 23 février 2004. La mer descendait (coefficient 99, vives-eaux). Elle montait à sa naissance, le 16 avril 1919 (coefficient 97, vives-eaux). Telle est la destinée humaine, un flux comparable aux élans d'un océan que l'énergie des étoiles, un beau jour, n'attire plus."

p. 18 : "Devant moi l'Aber-Ildut en enfilade, une rivière de lait noir, un lac épanoui sous la lune, une rase campagne accueillant deux fois par jour, brisées sur les hauts-fonds à l'entrée du port, les vagues arrivées d'Amérique et les amenant jusqu'aux narines frémissantes des moutons dans les prés salés."

p. 50 : "Et tout ça par le miracle d'une attirance antédiluvienne entre lune et mer, chacune étant la force et le remords de l'autre, tout ça parce que la mer monte..."

p. 65 : "Ils aimaient d'amour fou ce navire au nom d'oiseau, le plus rapide au monde, ils le craignaient, le vénéraient, l'adoraient comme une église à voiles, le plaignaient. Et crois-moi, petit, il n'y a pas de femme, de maison, de bête qui soit aussi aimante qu'un bateau sur lequel on a vu l'horizon comme la mort en face, il n'y en a pas."

Ce petit livre pour accompagner le CD de Nougaro "Fables de ma fontaine" que tu m'as prêté, Oireb. Un tout grand merci et au plaisir de te revoir !

Deux parties:
L'une de belles photographies, l'autre d'un texte dont les précédents lecteurs ont parlé longuement.
Je ne peux qu'ajouter que je suis d'accord avec elles. Et qu'il va continuer sa route prochainement.

A la réunion.

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