4ième de couverture :
Une jeune artiste retourne dans la petite ville de B. au pied des Carpates, non loin de la Transylvanie, où elle passait les étés magiques de sa jeunesse sous le régime communiste. Dans la villa de sa grand-tante bohème résonnait alors la devise « Personne ne peut nous briser ».
Aujourd’hui, ces temps semblent révolus. Les jeunes sont partis à l’Ouest et l’usine textile est à l’abandon. Lorsqu’un corps mutilé est découvert dans la crypte familiale, le lien est vite établi avec Vlad l’Empaleur – alias Dracula. Tandis que les anciens cadres cherchent à tirer profit de cette histoire de vampires, la jeune femme fait d’étranges rencontres nocturnes…
Un roman européen d’une grande originalité qui s’inscrit brillamment dans la tradition du récit gothique.

J'ai bien aimé.
D'une part, l'autrice montre bien la déliquescence de la Roumanie après la dictature communiste de Ceaucescu et l'après-communisme plein de mafieux et de corrompus. Sa critique de la corruption lui permet de convoquer Vlad Dracula, grande figure roumaine, qui avait dû remettre le pays en ordre et qu'il faudrait convoquer aujourd'hui. Je dois dire que l'évocation de Dracula est particulièrement réussie.
D'autre part, j'ai apprécié la langue, qui est belle, et j'ai été contente de retrouver plein d'autres éléments qui font l'identité de la Roumanie : les coutumes, le cozonac, la Croix de Caraiman, le compositeur Georges Enescu..
Une réussite qui s'apprécie bien peut-être seulement si on est allé en Roumanie et qu'on l'a aimée, en résonance avec un voyage !